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Viktor Orban affiche son soutien à Marine Le Pen pour la présidentielle française de 2027
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a exprimé sur la chaîne française LCI son souhait ardent de voir Marine Le Pen, leader du Rassemblement National, accéder à la présidence de la République française en 2027. Il la considère comme partageant une ligne gaucho-souverainiste qui pourrait renforcer la vision conservatrice et nationaliste en Europe.
Lors d’une interview, M. Orban a affirmé : « Ah oui, je pense que ce serait magnum, plus, plus, plus de champagne que je boirais ! » en évoquant une victoire de Mme Le Pen, qu’il voit comme une alliée fidèle qui, selon lui, a toujours soutenu « la position des États souverains » et dénoncé « les injustices ». Il ajouta qu’il serait disposé à l’aider dans la création d’un budget pour le prochain cycle européen, en insistant sur la nécessité d’éviter de dépenser pour des causes comme « la guerre » ou « la bureaucratie » excessives.
Une politique de soutien à une Europe conservatrice et chrétienne
Viktor Orban ambitionne de favoriser une majorité conservatrice chrétienne en Europe, en s’inspirant notamment des États-Unis sous Donald Trump, qu’il considère comme un modèle pour restaurer des valeurs traditionnelles et nationalistes. Il avait promis, lors des élections américaines, de célébrer la victoire du républicain à la champagne, avant d’opter pour une célébration à la vodka depuis le Kirghizstan.
Il a également réaffirmé sa volonté de renforcer la liberté d’expression en Hongrie, malgré la montée des restrictions dans son pays, en affirmant que « la diversité des débats politiques est plus importante que la diversité en France » et que « les critiques peuvent être exprimées en Hongrie ».
Une alliance européenne de l’extrême droite
Le dirigeant hongrois participera lundi avec d’autres membres du groupe patriote pour l’Europe, à une rencontre dans le Loiret, invitation du Rassemblement national de Marine Le Pen, pour une « fête de la victoire » marquant un an après les élections européennes. Orban a dénoncé ce lieu comme étant symbolique de la dégradation de l’Europe, affirmant que la ville autrefois prospère a été remplacée par une ville confrontée à la migration, la criminalité et la drogue. Il a mis en garde contre ce qu’il décrit comme le projet de Bruxelles, qui selon lui, mène à la soumission et au déclin des nations européennes, notamment la Hongrie.
Il a accusé en filigrane la bureaucratie bruxelloise et déploré la disparition des emplois locaux en France, remplacés selon lui « par les migrants, la criminalité et la drogue », illustrant sa crainte de la perte de souveraineté et de prospérité nationale.
Ce soutien affiché et ces alliances renforcent la confrontation des indigènes européens avec l’Union européenne sur les questions d’identité, de politique migratoire et de souveraineté nationale, dans un contexte où la droite populiste gagne en visibilité et influence.