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La finale de la Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et l’Inter Milan promet d’être un rendez-vous majeur du football européen. Stéphane Dalmat, ancien joueur des deux clubs, livre son analyse avant ce match décisif qui se tiendra samedi 31 mai à Munich.
Un regard unique sur la double qualification
Stéphane Dalmat connaît bien les deux formations, ayant porté les couleurs du PSG pendant une demi-saison en 2000 avant de s’illustrer cinq ans en Serie A avec l’Inter Milan. Cette saison, il a assisté avec enthousiasme aux qualifications respectives de ses anciens clubs contre Arsenal et Barcelone.
« J’ai regardé le match de l’Inter à Barcelone, c’était un match de folie, un moment incroyable », confie-t-il. Concernant le PSG, il a suivi la première période du match aller avant de vivre le retour avec intensité. « Ils méritent pleinement leur place en finale » ajoute-t-il.
Des attaches fortes avec l’Inter, plus distantes avec le PSG
Si Dalmat ne se sent plus lié au PSG depuis la fin de sa carrière, son attachement à l’Inter demeure profond. Il suit régulièrement l’équipe italienne, notamment lors des rencontres importantes de Serie A et de Ligue des champions. « J’assiste à une dizaine de matchs par saison, surtout les phases décisives », précise-t-il.
En revanche, le Parc des Princes ne suscite plus d’émotions particulières pour lui, n’y étant pas retourné depuis son départ du football professionnel.
Analyse des styles de jeu avant la finale Ligue des champions PSG Inter Milan
Dalmat décrit un duel entre deux philosophies de jeu opposées. L’Inter se distingue par sa solidité défensive et son efficacité en contre-attaque. Dotée d’un milieu de terrain exceptionnel et de deux attaquants complémentaires, l’équipe italienne peut faire la différence à tout moment.
« Contre Barcelone, je m’attendais à ce qu’ils subissent, mais ils ont surpris tout le monde avec un 2-0 rapide », rappelle-t-il, saluant la performance collective et individuelle, notamment celle de Lamine Yamal chez les Catalans.
De son côté, le PSG propose un football fluide et offensif, avec un danger pouvant émerger de toutes parts grâce à des joueurs comme Dembélé, Doué ou Barcola. Selon Dalmat, la finale peut basculer soit vers une rencontre très stratégique et fermée, soit vers un spectacle ouvert, en fonction du rythme donné dès les premières minutes.