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Emmanuel Macron a demandé de permettre, dans les plus brefs délais, le retour en France des six ressortissants français à bord d’un bateau transportant des militants pro-palestiniens et de l’aide humanitaire en direction de Gaza. Ce bateau, le Madleen, a été dérouté par les autorités israéliennes, qui ont demandé aux passagers de regagner leurs pays.
Demande de retour des ressortissants
Dans une déclaration faite lundi, l’Élysée a affirmé qu’Emmanuel Macron avait insisté sur la nécessité d’un retour rapide des Français impliqués dans cette mission humanitaire. Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a précisé que la France avait maintenu des contacts avec Israël pour prévenir tout incident après avoir pris connaissance du projet des militants.
Le contexte de l’interception
Le voilier avec à son bord douze militants, dont la célèbre activiste Greta Thunberg et l’eurodéputée Rima Hassan, avait quitté l’Italie le 1er juin avec pour objectif de briser le blocus israélien imposé à Gaza. L’organisation Freedom Flotilla Coalition, qui a affrété le navire, a rapporté que le bateau a été arraisonné par l’armée israélienne au cours de la nuit.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a indiqué que le voilier « fait route en toute sécurité vers les côtes d’Israël », précisant que les passagers seraient renvoyés dans leurs pays d’origine.
Réactions politiques
La situation a suscité des réactions au sein de la gauche française. Jean-Luc Mélenchon, leader du parti La France insoumise, a dénoncé cette interception comme une « arrestation illégale », en affirmant que les dirigeants européens, dont le président Macron, avaient gardé le silence sur cet événement. Cette interception survient dans un contexte de conflit intense à Gaza, marqué par des pertes humaines significatives des deux côtés.
Situation humanitaire à Gaza
La guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, a causé la mort de plus de 1 200 personnes en Israël, dont une majorité de civils, selon des sources officielles. Les autorités israéliennes rapportent que 55 des 251 personnes enlevées sont toujours retenues dans la bande de Gaza, tandis que le ministère de la Santé du Hamas révèle que plus de 54 880 Palestiniens, en grande partie des civils, auraient été tués durant la campagne militaire israélienne.