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La Polynésie française a pris une décision majeure en matière de conservation marine en annonçant la création d’une vaste aire marine protégée, englobant l’intégralité de sa zone économique exclusive, soit plus de 1 million de km². Cette initiative vise à limiter considérablement l’exploitation des ressources maritimes dans le Pacifique.
Engagement lors de l’Unoc 3
Lors de l’ouverture de la troisième conférence des Nations Unies sur l’océan (Unoc 3) à Nice, le président français Emmanuel Macron a fait des promesses concernant l’extension des aires marines protégées en métropole. Cependant, ces annonces ont suscité des critiques de la part des ONG, qui les qualifient d’« arnaque », affirmant que des zones déjà protégées étaient incluses dans ses déclarations. Des organisations comme WWF et la Fondation Tara Océan ont reconnu l’importance de ces initiatives, tout en appelant à des clarifications sur les mesures annoncées.
Une initiative applaudie
La création de cette immense aire marine protégée en Polynésie française a été saluée par de nombreux acteurs. Moetai Brotherson, le président polynésien, a déclaré au Figaro que sans cette initiative, l’État français n’aurait pas eu grand-chose à annoncer lors de l’Unoc 3. Ce projet représente l’une des plus grandes aires marines protégées au monde, située à proximité du monument national marin de Papahānaumokuākea, à Hawaï.
Décisions clés pour la préservation
Moetai Brotherson a expliqué qu’ils avaient pris deux décisions principales pour la protection de cet environnement marin. Ces mesures visent à renforcer la conservation de la biodiversité et à garantir un avenir durable pour les écosystèmes marins. La zone protégée soutiendra également les efforts globaux de conservation dans le cadre des engagements internationaux.