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Le sommet de l’ONU sur l’océan s’est ouvert ce lundi matin à Nice, dans les Alpes-Maritimes. Plus d’une soixantaine de dirigeants et de délégations sont attendus jusqu’à vendredi pour discuter des mesures visant à mieux préserver les océans face au réchauffement climatique, à la surpêche, ainsi qu’à l’appétit de certains pays pour les ressources minières sous-marines.
Discours d’ouverture d’Emmanuel Macron
Dans son discours d’ouverture, Emmanuel Macron a affirmé que les abysses, le Groenland et l’Antarctique « ne sont pas à vendre », soulignant l’importance de protéger ces zones sensibles. Le chef de l’État a rappelé que le Groenland, un territoire convoité par certains, ne doit pas être considéré comme une marchandise.
Mobilisation pour sauver les océans
Macron a appelé à la « mobilisation » pour sauver les océans, déclarant : « Si la terre se réchauffe, l’océan quant à lui est en ébullition. » Il a insisté sur le fait que la réponse doit passer par le multilatéralisme, affirmant que « le climat comme la biodiversité ne sont pas une question d’opinion, mais de faits scientifiquement établis. »
Engagements pour le traité sur la haute mer
Le président français a également annoncé que le traité sur la haute mer sera ratifié par suffisamment de pays pour entrer en vigueur. Il a mentionné que, parmi les cinquante ratifications déjà enregistrées, quinze pays se sont engagés à rejoindre l’accord, permettant ainsi de garantir la mise en œuvre de ce traité crucial.
Ce traité, signé en 2023, entrera en vigueur 120 jours après la 60e ratification, et la France espérait obtenir ce nombre de ratifications d’ici la conférence de Nice.