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Le transport maritime français se fixe un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, conformément aux accords de Paris sur le climat. Alors que les émissions de CO2 liées à ce secteur continuent d’augmenter, les armateurs français, représentés par Édouard Louis-Dreyfus, aspirent à montrer l’exemple.
Un secteur clé dans le commerce mondial
Édouard Louis-Dreyfus souligne l’importance vitale du transport maritime, qui transporte plus de 90 % des marchandises mondiales. Ce mode de transport est considéré comme le moins polluant par tonne transportée, bien qu’il soit responsable de 2,8 % des émissions annuelles de gaz à effet de serre. Cette proportion, cependant, est en constante augmentation.
Objectifs de l’Organisation maritime internationale
L’Organisation maritime internationale (OMI) a récemment adopté des objectifs ambitieux visant à réduire les émissions globales du secteur maritime. Olivier Poivre d’Arvor, ambassadeur français pour les océans, met en avant la nécessité d’agir rapidement pour inverser la tendance actuelle. Dans le cas contraire, le secteur pourrait voir sa part d’émissions continuer à croître, compromettant ainsi les objectifs climatiques globaux.
Engagement des armateurs français
Les armateurs français s’engagent à prendre des mesures proactives pour réduire leur empreinte carbone. Cela inclut l’adoption de technologies plus propres et de pratiques durables dans l’exploitation de leurs navires. La collaboration entre les acteurs du secteur et les gouvernements sera essentielle pour atteindre ces objectifs de neutralité carbone.
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Conclusion
Alors que le transport maritime se positionne comme un pilier du commerce mondial, atteindre la neutralité carbone est un défi majeur. Les efforts des armateurs français seront cruciaux pour réduire les émissions de CO2 et contribuer à un avenir plus durable.