Incendie à Embrun : un homme meurt en tentant d’échapper aux flammes

Un incendie dévastateur a ravagé un immeuble d’habitation au cœur de la petite ville d’Embrun, dans les Hautes-Alpes, dans la nuit du vendredi 13 juin. La tragédie a fait au moins une victime, un homme qui, en tentant d’échapper aux flammes, s’est suicidé en se défenestrant, selon le témoignage des secours. Au total, neuf personnes ont été blessées lors de l’incendie, dont trois en urgence relative, et plusieurs autres pourraient être toujours portées disparues ou piégées à l’intérieur.

Détails sur le sinistre

Le feu a débuté vers 1h45 du matin, impactant plusieurs appartements du centre-ville, avant de se propager rapidement à deux immeubles contigus. Selon un communiqué du Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), plus de 80 pompiers ont été mobilisés, avec huit engins dont deux grandes échelles, pour maîtriser le fléau et sécuriser les bâtiments voisins. Malgré l’ampleur de l’intervention, la maison menacée d’effondrement reste sous surveillance, et les opérations de sécurisation se poursuivent.

Les victimes et les interventions

• Un homme d’une trentaine d’années a trouvé la mort en sautant du deuxième étage de l’immeuble pour fuir les flammes, précisent les pompiers.
• Les autres victimes, dont neuf personnes blessées, ont été prises en charge sur place. Trois d’entre elles ont été évacuées à l’hôpital pour des blessures jugées peu graves, tandis que certains gendarmes ont été incommodés par la fumée.

Les secours poursuivent leurs recherches pour déterminer si d’autres personnes restent piégées dans le bâtiment. Le feu, qui a duré plusieurs heures, a été finalement maîtrisé, mais la menace d’effondrement reste présente, compliquant l’accès aux zones les plus touchées.

Origines et conséquences

Pour l’instant, les causes exactes de l’incendie restent inconnues. Les investigations sont en cours pour déterminer si ce sinistre a été accidentel ou lié à d’autres facteurs. Les pompiers soulignent la difficulté de leur intervention face à la propagation rapide du feu et à la complexité du terrain urbain dans ce contexte, notamment à cause des risques d’effondrement.