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Obliger police et justice à s’apprécier ? La proposition de Michel Barnier
Le projet d’un grand ministère de la Sécurité nationale émerge, visant à regrouper les domaines de la sécurité, de la justice et de l’immigration sous une même autorité. Cette initiative a suscité des réactions au sein des syndicats judiciaires, qui soulignent la nécessité d’un conseiller « justice » indépendant. Toutefois, le Premier ministre pourrait ne pas être affecté par cette protestation, car ce regroupement s’inscrit dans une logique cohérente.
Une idée déjà avancée par Barnier
Michel Barnier, lorsqu’il était candidat lors de la primaire LR en 2021, avait proposé la création d’un ministère englobant la Sécurité nationale, associant ainsi la Justice et l’Intérieur. Ce système vise à établir une unité entre ces secteurs, dans un contexte où la complémentarité entre sécurité, immigration et justice est de plus en plus pressante.
Les défis actuels de la justice et de la police
La réalité pénale actuelle met souvent en opposition les magistrats et les fonctionnaires de police, exacerbant les tensions entre la Chancellerie et le ministère de l’Intérieur. Ce climat d’antagonisme contribue à la complexité de l’application des peines, posant un problème majeur aujourd’hui. La solution pourrait résider dans la création d’une structure unique permettant aux deux entités de collaborer efficacement.
Un espoir d’harmonie entre acteurs de la justice
Il est alarmant de constater qu’une révolution de ce type semble utopique, alors que la collaboration entre la police et la magistrature pourrait bénéficier à la République. En favorisant une relation de respect mutuel, il serait possible d’unir leurs efforts pour mieux protéger la population et prévenir les menaces.
Reste à voir si les réactions précoces des syndicats judiciaires empêcheront une réflexion approfondie sur cette proposition audacieuse. La Sécurité nationale pourrait bien dépendre de cette capacité à dépasser les clivages traditionnels.