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Des tensions persistantes en Irlande du Nord, où des manifestations anti-immigration se poursuivent, ont conduit à des affrontements entre la police et des manifestants. La dernière nuit de violences a eu lieu jeudi à Portadown, au sud-ouest de Belfast, marquant la quatrième nuit consécutive d’émeutes.
Des affrontements à Portadown
Le 12 juin, des centaines de manifestants se sont rassemblés à Portadown, exprimant des slogans anti-immigrés. Malgré des conditions météorologiques difficiles, des heurts ont éclaté lorsque des manifestants ont lancé des objets sur les forces de l’ordre, qui tentaient de disperser la foule.
Jusqu’alors, les violences avaient surtout eu lieu à Ballymena, à environ 80 kilomètres de Belfast, où des ressortissants étrangers et leurs habitations avaient été visés. Ces incidents avaient également entraîné de nombreux blessés parmi les forces de police.
Arrestations et tensions raciales
La police a appelé au calme, avertissant qu’elle agirait fermement contre les émeutiers. Quinze personnes ont été arrêtées depuis le début des émeutes, dont plusieurs inculpées, notamment trois jeunes hommes. Ces violences ont éclaté après l’inculpation de deux adolescents liés à une tentative de viol à Ballymena, ce qui a suscité des réactions violentes.
Le chef de la police, Jon Boutcher, a déclaré que ces actes étaient de nature raciste, bien que l’origine des adolescents n’ait pas été précisée.
Des quartiers touchés par la violence
Les émeutes ont principalement visé un quartier de Ballymena avec une importante communauté immigrée, où des habitations et des commerces ont été incendiés. La police a dû évacuer des ressortissants étrangers se cachant chez eux, affirmant qu’ils n’avaient commis aucun délit.
Un porte-parole du Premier ministre a condamné cette flambée de violences, qualifiant les scènes d' »scandaleuses ». Des incidents ont également été rapportés dans d’autres villes, comme Carrickfergus et Coleraine, où le trafic a été perturbé.
Appels à des sanctions sévères
Le commissaire Jon Boutcher a plaidé pour des peines de prison sévères pour ceux reconnus coupables d’avoir participé aux émeutes, insistant sur la nécessité d’envoyer un message clair contre ce type de violence.