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Le club brésilien Fluminense va affronter l’équipe saoudienne Al-Hilal, ce vendredi 4 juillet à Orlando, lors d’un quart de finale inattendu de la Coupe du monde des clubs de football. Cet affrontement se déroulera à 21 heures, heure de Paris, et s’inscrit dans un tableau où cinq clubs européens dominent les compétitions intercontinentales.
Une rencontre historique
La confrontation entre Fluminense et Al-Hilal est d’autant plus marquante qu’elle fait suite à l’élimination de l’Inter Milan par les Brésiliens (2-0) et de Manchester City, qui a perdu contre Al-Hilal après une prolongation (4-3). Alors que la question du niveau de compétition entre l’Europe et le reste du monde est souvent débattue, les performances de ces deux clubs remettent en question certains préjugés.
Les ambitions des clubs
Fluminense, chargé d’une riche histoire dans le football brésilien, évolue au mythique stade Maracanã, tandis qu’Al-Hilal, fondé en 1957, représente la montée en puissance du football saoudien, bénéficiant de ressources financières considérables.
Pour l’entraîneur de Fluminense, Renato Gaucho, l’absence de moyens financiers ne doit pas être un obstacle : « Nous ne pouvons pas rivaliser financièrement, mais, sur le terrain, c’est onze contre onze. Nous représentons, sans aucun doute, très bien le football brésilien. »
Des liens entre les clubs
Malgré leurs différences, Fluminense et Al-Hilal partagent une approche similaire en matière de recrutement, attirant des joueurs expérimentés. Al-Hilal a investi massivement pour attirer des stars en fin de carrière, tandis que Fluminense fait le choix de ramener d’anciennes légendes brésiliennes, comme Thiago Silva, ancien capitaine du Paris Saint-Germain.
Un entraîneur ambitieux
Al-Hilal est actuellement dirigé par l’Italien Simone Inzaghi, ancien entraîneur de l’Inter Milan, qui a été nommé en juin dernier. Bien qu’il n’ait dirigé que quatre matchs depuis sa prise de fonction, il reste invaincu et vise à prolonger cette série jusqu’à la finale.
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