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Coupe du monde des clubs : l’entrée des joueurs comme en NBA

by Sara
Coupe du monde des clubs : l'entrée des joueurs comme en NBA
France, États-Unis

Les joueurs du PSG et de Botafogo se font face avant le début de leur match au Rose Bowl Stadium de Pasadena. En quête de nouveauté, la FIFA a décidé de s’inspirer du modèle américain pour le rituel d’avant-match lors du Mondial des clubs.

Une entrée à la mode NBA

Pour mieux s’adapter à la culture showtime et séduire le public américain, les joueurs font leur entrée sur le terrain un à un, à la manière des basketteurs de la NBA. Cependant, l’ambiance qui règne lors de cette entrée diffère grandement de celle des arènes de basketball, et les avis des joueurs sont partagés. Oscar Ustari, gardien argentin de l’Inter Miami, n’est pas convaincu par ce nouveau rituel : «Il faut s’adapter, ça fait partie du package. C’est le style NBA, c’est vrai, mais c’est long pour entrer sur le terrain…»

Une tradition qui évolue

Traditionnellement, les deux équipes font leur entrée simultanément, alignées en file indienne et tenant souvent la main d’un enfant. Cependant, la FIFA, qui organise cette Coupe du monde au format élargi de 32 équipes, a voulu innover sur les pelouses américaines, à un an du Mondial coorganisé par les États-Unis, le Canada et le Mexique.

Cette nouvelle approche s’inspire de ce qui se fait depuis longtemps en NBA, où les stars pénètrent sur le parquet en courant ou en sautant, dans une ambiance de folie. Ce spectacle mémorable a marqué les esprits des fans de basketball des années 1990, notamment avec des présentations énergiques comme celle de Tommy Edwards pour les Chicago Bulls.

Une expérience à améliorer

Pour l’instant, au Mondial des clubs, l’entrée des joueurs reste moins dynamique. Inaugurée lors du match d’ouverture entre l’Inter Miami et Al Ahly, la présentation des joueurs a nécessité plus de temps, chaque joueur rejoignant le milieu de terrain à pied. Contrairement à la NBA, ce n’est pas la star de l’équipe qui entre en dernier, mais le capitaine. À Miami, Lionel Messi, qui cumule ces deux rôles, a ainsi profité d’une entrée sous les projecteurs avec une caméra sur lui.

Martin Anselmi, entraîneur portugais de Porto, a exprimé son scepticisme : «C’est un peu lent, un peu étrange pour moi… Tant de show pour le show, c’est un peu redondant. Cependant, ce rituel est prévu jusqu’à la finale du tournoi, le 13 juillet, au MetLife Stadium d’East Rutherford, dans le New Jersey. La FIFA justifie cette évolution comme un moyen d’améliorer l’expérience des supporters tout en mettant en avant les figures emblématiques du football mondial.

Réactions et perspectives

Rafael Zanette, expert en marketing sportif, tempère cette initiative, la percevant comme symbolique plutôt que comme un véritable levier pour attirer les Américains vers le football. Malgré tout, certains acteurs de la compétition apprécient ce changement. Giorgian de Arrascaeta, milieu de terrain uruguayen du Flamengo, déclare : «On se sent un peu plus protagoniste quand on entre sur le terrain, c’est un peu différent, mais agréable. Du côté des supporters, Wesley Batista, plombier de 26 ans et fervent admirateur de l’équipe brésilienne, est enthousiaste : «Je pense que c’est fantastique parce que ça génère de l’excitation pour nous les supporters et du soutien pour les joueurs qui entrent sur le terrain avec plus d’enthousiasme, plus d’envie.

Lionel Messi lors de la Coupe du monde des clubs

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