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À 65 ans, Yannick Noah est une figure emblématique du tennis, ayant marqué l’histoire de son sport. Passionné depuis son enfance, il quitte le Cameroun pour la France à 12 ans, où il entame un cursus de sport-études. Ce choix déterminant lui permet de se hisser dans le monde du tennis professionnel, culminant en 1983 avec une victoire à Roland-Garros et une finale de la Coupe Davis en 1982.
Yannick Noah revient sur son impressionnante carrière sur les courts
Interrogé sur ses éventuels regrets relatifs à sa carrière, Yannick Noah a répondu sans détour. _** »Si le Yannick de 60 ans se retrouve avec le Yannick de 24 ans sur le bord du court, est-ce que qu’il aurait pu le conseiller ? Oui. Mais le Yannick de 17 ans, non »**_, a-t-il déclaré. Il précise : _** »Mon histoire ne commence pas quand j’ai gagné Roland**. À 23 ans, j’avais déjà 15 ans de tennis derrière moi. J’aurais peut-être pu gagner plus, mais j’aurais pu gagner moins aussi. J’aurais pu ne pas être joueur de tennis tout court »**_.
Une blessure qui l’a obligé à faire un break
Au début des années 80, la carrière de Yannick Noah prend un tournant décisif, le propulsant au rang de star du tennis français. Cependant, c’est également à cette époque qu’il subit une pubalgie, une blessure sérieuse qui le contraint à une longue pause. Pour se rétablir rapidement, il consulte un médecin réputé en Allemagne, connu pour ses méthodes efficaces auprès d’athlètes de haut niveau.
Des performances boostées par un cocktail surprenant
_ »J’étais blessé, et **j’étais allé voir un célèbre docteur allemand**, qui s’occupe notamment du Bayern Munich et de l’équipe d’Allemagne. Un jour je lui dis : ‘Pourquoi vous, les Allemands, vous nous battez toujours ?’ Il m’a dit : ‘Écoute, ils s’entraînent comme des bêtes, et puis **juste avant le match, il y a un truc important… Café-cognac' »**_, raconte Yannick Noah. Ce conseil inattendu s’est révélé fructueux.
_“Après six mois sans jouer, je fais mon retour à Milan. Premier match : je bats difficilement un joueur mal classé. Deuxième match, même histoire. En quart de finale, je prends un café-cognac juste avant le match et je domine mon adversaire. En demi-finale, je fais de même face à Becker et je le bats ! »_, se souvient-il. Ce récit, qu’il a confirmé des années plus tard sur RMC, témoigne de sa méthode peu conventionnelle d’entraînement.