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Les États-Unis sont actuellement confrontés à une situation préoccupante où la suspension des droits des migrants soulève des questions sur la Constitution. Alors que l’État américain se sent menacé, il a tendance à restreindre les droits civils, à fermer des publications et à mobiliser des forces militaires. Historiquement, les cibles étaient autrefois les partisans du Sud, mais aujourd’hui, ce sont les migrants qui se retrouvent dans la ligne de mire.
Une Histoire de Répression
Francis Key Howard, rédacteur en chef du Baltimore Exchange, a connu les conséquences de ces actions. Emprisonné sous la loi martiale établie par Abraham Lincoln, Howard pensait que la Constitution garantissait son droit à la libre expression. Il s’interrogeait : « Et l’habeas corpus, alors ? » Dans un contexte où les droits fondamentaux étaient suspendus, il fut très clair que la loi martiale était une atteinte à ces droits.
Les Répercussions de la Loi Martiale
Au cours de la guerre civile, des témoignages évoquent la colère des habitants de Baltimore face à l’occupation militaire. Richard Sprigg Steuart raconte comment, le 19 avril 1861, la ville a vu des affrontements éclater entre citoyens et soldats. Les événements ont mené à la proclamation de la loi martiale par un général de l’Union, entraînant la fermeture de plusieurs journaux et l’emprisonnement de figures influentes.
Une Répétition des Erreurs Passées
De nos jours, la situation n’est guère différente. Le président actuel a mobilisé la garde nationale et déployé les Marines pour soutenir un programme d’expulsion des migrants. Stephen Miller, conseiller à la Maison-Blanche, a même suggéré que les agents de l’ICE n’aient plus besoin de listes ciblées et puissent intercepter des personnes dans des lieux publics.
Violation des Droits des Migrants
Les agents de l’ICE, opérant sans mandat, ont procédé à des milliers d’arrestations, souvent sans aucune preuve ou accusation. Tom Homan, le responsable des frontières, a déclaré qu’ils continueront sans se soucier des décisions judiciaires. Cette dynamique rappelle les pratiques répressives du passé, où les droits des individus étaient écartés au nom de la sécurité nationale.
Réactions et Conséquences
Les déclarations de figures politiques, comme Joe Biden, qui a qualifié les partisans de MAGA d’ennemis de la nation, illustrent un climat de division. La déclaration de Roger Taney, juge en chef de la Cour suprême, sur les droits des personnes d’origine africaine, reste un rappel des luttes passées sur les droits civiques et la définition même de la citoyenneté.
Conclusion
Dans ce contexte, la question des droits de l’homme et des libertés fondamentales est au cœur des préoccupations. La répression actuelle des migrants soulève de sérieuses interrogations sur l’avenir des droits civiques aux États-Unis, rappelant des périodes sombres de l’histoire où la loi martiale était synonyme de répression.