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En Syrie, la situation s’intensifie avec les avancées des rebelles islamistes qui poursuivent leur progression vers Damas. Le jeudi 5 décembre, ces forces ont pris le contrôle de Hama, la quatrième ville du pays, après de violents combats avec l’armée du régime.
Progrès des rebelles islamistes
Les affrontements en cours semblent tourner à l’avantage des rebelles islamistes, qui se distinguent par leur entraînement et leur équipement. Cette victoire à Hama, un verrou stratégique vers la capitale, Damas, représente un nouvel échec pour l’armée de Bachar al-Assad. Abou Mohammed Al-Joulani, le chef des rebelles, a exprimé un message de paix, déclarant : « Je demande à Dieu tout puissant que ce soit une conquête sans vengeance. »
Identité des rebelles
Les combattants qui menacent le pouvoir de Bachar al-Assad sont membres d’une coalition dominée par d’anciens membres d’al-Qaïda. Leur mouvement, Hay’at Tahrir Al-Sham (HTS), administre un territoire dans le nord de la Syrie et s’efforce d’améliorer son image face à son principal rival, Daesh. Wassim Nasr, spécialiste des groupes djihadistes, a commenté : « Ce sont des islamistes rigoristes, mais ce ne sont pas des djihadistes ou des terroristes tel qu’on l’entend. »
Conséquences humanitaires
Les combats en cours ont des conséquences tragiques. Selon une ONG syrienne, les affrontements et les bombardements ont causé la mort de plus de 700 personnes et forcé 115 000 autres à fuir leurs foyers.
Image des rebelles sur la route de Damas
Cette situation complexe souligne les enjeux du conflit syrien et l’instabilité persistante dans la région. Les rebelles islamistes continuent de jouer un rôle significatif dans l’évolution de la guerre, alors que les tensions entre différentes factions restent palpables.