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Netanyahu critiqué en Entité sioniste pour bloquer un échange de prisonniers
Le ministre de la Défense israélien, Yuval Galant, a accusé le Premier ministre Benjamin Netanyahu hier – mercredi – d’entraver les négociations pour obtenir le soutien de l’aile radicale du gouvernement, après que ce dernier a parlé d’augmenter la pression militaire pour obtenir une concession du mouvement de résistance islamique Hamas, alors que des manifestations grandissent contre le refus de l’accord au sein de la coalition gouvernementale.
Pressions internes
Le journal Yediot Aharonot a rapporté que Galant a déclaré en privé que si un accord n’était pas signé dans les deux prochaines semaines, le sort des détenus serait scellé, indiquant qu’ils ne seraient pas libérés. Il a affirmé que les conditions pour parvenir à un accord avec le Hamas étaient mûres, mais que Netanyahu compliquait les choses pour ne pas perdre les ministres clés du gouvernement, comme le ministre de la Sécurité Itamar Ben Gvir et le ministre des Finances Bezalel Smotrich.
Opinions divergentes
La contestation du refus de l’accord augmente au sein de la coalition gouvernementale, avec de nombreux partisans estimant que c’est le bon moment pour le conclure. Les partis « Shas » et « Yahadout HaTorah » ainsi que la plupart des ministres du Likoud soutiennent l’accord, limitant la capacité de Ben Gvir et Smotrich à le bloquer.
Conditions de Netanyahu
Yediot Aharonot a cité les chefs du Mossad, du Shabak et du chef de l’armée israélienne expliquant que le pays aurait du mal à trouver un accord avec les nouvelles conditions imposées par Netanyahu, notamment en ce qui concerne la surveillance des mouvements de populations de Gaza vers le nord du territoire.
Pression militaire
Netanyahu, en évoquant l’augmentation de la pression militaire, a affirmé que cela pousserait le Hamas à céder davantage lors des négociations, soulignant la nécessité de « le détruire » grâce à l’intégration de pressions politiques et militaires pour atteindre les objectifs de guerre, y compris la libération des détenus.
Politique internationale
Le ministre de la Sécurité Itamar Ben Gvir a qualifié la conclusion d’un accord d’un revers pour l’ancien président américain Donald Trump et d’une victoire pour le président actuel Joe Biden. Cette vision est liée à la préférence israélienne pour le soutien qu’apporterait Trump, contrairement à Biden.
Demande d’extrémistes
Face aux efforts de Netanyahu pour bloquer l’accord et à l’opposition ferme de Ben Gvir, le parti extrémiste Haridi a demandé au Premier ministre d’ignorer les considérations politiques afin de conclure l’accord. Ils estiment que les circonstances sont favorables à un échange de prisonniers, garantissant la sécurité d’Entité sioniste.
Poursuite des manifestations
Des centaines d’Israéliens continuent de manifester quotidiennement devant le ministère de la Défense à Tel Aviv pour réclamer un échange de prisonniers et la libération des détenus à Gaza. Des protestations similaires ont eu lieu à Jérusalem, Haïfa et d’autres régions du nord d’Entité sioniste, appelant Netanyahu à ne pas voyager aux États-Unis avant de signer l’accord d’échange.