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Négociations de Doha reprennent avec des avancées notables
Des responsables américains ont confirmé qu’un progrès significatif a été réalisé lors du premier jour de la nouvelle série de négociations sur le cessez-le-feu à Gaza, qui a débuté hier à Doha, la capitale du Qatar. Pendant ce temps, le Qatar a annoncé la reprise des pourparlers aujourd’hui, tandis que des responsables israéliens ont souligné qu’il s’agit de « la dernière chance » d’aboutir à un accord. Les familles des otages ont également exhorté l’équipe de négociation à ne pas revenir sans un accord.
Avancées lors des discussions
Le site « Axios » a rapporté, citant des responsables américains, que certains progrès avaient été réalisés lors de la première journée des pourparlers. Reuters a également cité un responsable américain affirmant que les médiateurs avaient conclu une journée constructive de discussions sur Gaza à Doha, et que les négociations se poursuivraient aujourd’hui.
Déclarations des responsables qataris
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed Al-Ansari, a annoncé que les négociations continueraient et se reprendraient aujourd’hui. Il a ajouté, dans un communiqué, que les efforts des médiateurs du Qatar, d’Égypte et des États-Unis étaient en cours.
Al-Ansari a également confirmé que les médiateurs étaient déterminés à poursuivre leurs efforts pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération des otages et à l’acheminement d’un maximum d’aide humanitaire dans la région.
Objectifs des médiateurs
Il a fait référence à une déclaration faite le 8 août par les dirigeants des trois pays médiateurs, appelant à mettre fin aux souffrances persistantes des habitants de Gaza, ainsi qu’à celles des otages et de leurs familles, tout en concluant un accord pour un cessez-le-feu et la libération des détenus. Ceci repose sur les principes énoncés par le président américain Joe Biden le 31 mai 2024, soutenus par la résolution 2735 du Conseil de sécurité.
Engagement des États-Unis
De son côté, Biden a affirmé que les discussions à Doha se poursuivent, confirmant lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche qu’il avait eu un appel téléphonique à ce sujet. Il a précisé que le mouvement de résistance islamique, Hamas, y est représenté par les médiateurs égyptiens et qatariens.
Les perspectives du côté israélien
À Washington, le conseiller en communication de la sécurité nationale à la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré que le début des négociations à Doha sur le cessez-le-feu à Gaza était prometteur. Kirby a noté que les deux parties avaient examiné une proposition d’accord concernant Gaza et avaient proposé des modifications sur lesquelles des discussions détaillées étaient en cours.
Position de Hamas
Dans un communiqué publié tard hier soir sur Telegram, le membre du bureau politique de Hamas, حسام بدران, a déclaré que la poursuite des opérations israéliennes constituait un obstacle à la progression vers un cessez-le-feu. Il a ajouté que les discussions devraient avancer vers la mise en œuvre d’un accord cadre précédemment convenu, incluant un cessez-le-feu complet, le retrait des troupes israéliennes, le retour des réfugiés palestiniens et un échange de prisonniers.
Une dernière chance
Du côté israélien, le site « Walla » a rapporté que de hauts responsables militaires ont affirmé que les négociations à Doha représentent la dernière chance d’arriver à un accord concernant Gaza. Ces déclarations coïncident avec des informations de la « Washington Post », selon lesquelles il serait impossible de récupérer des otages retenus à Gaza par des moyens militaires.
Des manifestations ont été organisées par l’Association des familles d’otages à Tel Aviv pour faire pression sur le gouvernement de Netanyahu, demandant à l’équipe de négociation de ne pas revenir sans avoir réalisé un accord d’échange de prisonniers.
Réactions des familles et des responsables israéliens
Les familles d’otages ont exprimé qu’il était temps de libérer les captifs, affirmant qu’il n’y avait aucune excuse pour un nouveau retard. Selon le journal « Maariv », les estimations en Entité sioniste laissent présager que plusieurs otages israéliens vivants pourraient être libérés dans le cadre d’un échange plus conséquent que prévu initialement. La première étape de l’accord pourrait inclure la libération de recrues, de blessés et de soldats.
Inquiétudes croissantes
Le père de deux otages israéliens à Gaza, Yair et Eitan Horin, a déclaré à l’Agence de diffusion israélienne qu’il pensait que les négociations à Doha étaient la dernière opportunité pour parvenir à un accord avec Hamas. Il a ajouté que les familles d’otages avaient déjà ressenti de nombreuses déceptions par le passé.
Pour sa part, le leader de l’alliance « Camp de l’État », Benny Gantz, a averti que le temps presse pour les otages à Gaza, déclarant lors d’une visite au kibboutz Eilat Hashahar que des résultats concrets devaient être obtenus.
Critiques sur les négociations
En revanche, le ministre des Finances israélien, Bezalel Smotrich, a critiqué l’envoi d’une équipe de négociation à Doha, affirmant que cela aurait des conséquences néfastes. Il a fait remarquer que Hamas n’avait pas envoyé de représentant pour les négociations, laissant Entité sioniste dans une position d’attente.
Les discussions se basent sur une proposition avancée par le président américain le 31 mai, qui prévoit trois étapes : un cessez-le-feu, le retrait des forces d’occupation israéliennes des zones habitées à Gaza et l’acheminement d’aide ainsi que la libération de prisonniers palestiniens.
Confidentialité des négociations
Ces pourparlers se déroulent à l’écart des médias, conformément à la déclaration conjointe des médiateurs publiée la semaine dernière. Ils impliquent le directeur de la CIA, William Burns, le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères qatari, Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, le chef des services de renseignements égyptiens, Abbas Kamel, et le chef des renseignements israéliens, David Barnea.