Table of Contents
La taxe sur les super-riches pour combler le déficit public
Selon un rapport, une taxe sur les super-riches pourrait permettre de recueillir 24 milliards de livres sterling, de quoi remplir le trou dans les finances publiques. Ce rapport révèle que les personnes les plus riches paient souvent un taux d’imposition inférieur à celui des travailleurs ordinaires.
Un déficit public préoccupant
Le parti travailliste a récemment déclaré avoir identifié un déficit de 22 milliards de livres dans les finances publiques. En réponse, il est attendu que la Chancelière Rachel Reeves présente des augmentations d’impôts lors du prochain Budget en octobre.
Comparaison avec d’autres systèmes fiscaux
Le gouvernement a déjà annulé les paiements de soutien au chauffage d’hiver pour environ 10 millions de retraités. Le groupe de campagne Tax Justice Network propose l’instauration d’une taxation sur la richesse, similaire à celle en vigueur en Espagne, qui pourrait permettre de générer 24 milliards de livres au Royaume-Uni. Cette taxe espagnole s’applique aux actifs, y compris les biens immobiliers, des 0,5% de contribuables les plus riches. Cela toucherait environ 258 000 personnes au Royaume-Uni.
Détails de la possible mise en œuvre
Selon Tax Justice Network, la taxe s’appliquerait aux actifs dépassant un certain seuil, par exemple 3 millions de livres. Le taux d’imposition augmenterait progressivement, allant de 1,7% à 3,5% pour les 0,05% de contribuables les plus riches, estimés à environ 26 000 au Royaume-Uni.
Un système fiscal à deux vitesses
Le rapport critique ce qu’il qualifie de système fiscal à deux vitesses. Il souligne que la richesse « collectée », telle que les dividendes et les loyers, est généralement soumise à des taux d’imposition beaucoup plus bas que la richesse « gagnée », comme les salaires. Mark Bou Mansour, représentant de Tax Justice Network, a déclaré : « Nos règles fiscales facilitent la collecte de la richesse pour les super-riches, sans que le reste d’entre nous ne puisse en tirer profit. »
Aucune fuite massive des riches anticipée
Cette étude soutient également qu’une taxe sur la richesse ne conduirait pas à un exode massif des personnes aisées. En effet, seulement 0,01% des ménages les plus riches ont déménagé après la mise en œuvre de réformes fiscales en Norvège, en Suède et au Danemark.