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Eric Dupond-Moretti met en garde sur la loi de programmation pour la justice
Lors de la passation de pouvoir avec Didier Migaud au ministère de la Justice, Eric Dupond-Moretti a exprimé sa vive inquiétude concernant le respect de la loi de programmation pour la justice. Il a déclaré qu’une « trahison » de cette loi constituerait « un signal dévastateur » pour tous ceux engagés au service de la justice. Cette loi, soutenue par une large majorité au Parlement en octobre dernier, doit impérativement être observée, selon l’ex-garde des Sceaux.
Les enjeux de la loi de programmation pour la justice
Eric Dupond-Moretti a rappelé que la loi prévoit l’embauche de 1.500 magistrats supplémentaires, 1.800 greffiers ainsi que plus de 1.100 contractuels. De plus, elle engage la poursuite d’un plan ambitieux de construction pénitentiaire. Avant de céder sa place, il a exprimé son espoir que Didier Migaud, en tant que nouveau garde des Sceaux, défendra vigoureusement cette législation essentielle.
Une évaluation des avancées
Avant de quitter ses fonctions, l’ancien ministre a partagé avec émotion les avancées réalisées durant son mandat. Il a indiqué que le budget du ministère de la Justice était de 7,6 milliards d’euros en 2020 et devrait atteindre près de 10 milliards d’euros en 2024. En quatre ans, plus de 680 magistrats, 560 greffiers, 3.000 contractuels, ainsi que 4.000 personnels pénitentiaires ont été recrutés, reflétant un engagement significatif envers l’amélioration de la justice en France.
Les motivations d’Eric Dupond-Moretti
Eric Dupond-Moretti a également clarifié que son ambition n’a jamais été politique. « Je ne suis pas venu ici pour faire carrière », a-t-il affirmé. Il a insisté sur le fait qu’il avait une vie avant et qu’il en aura une après, sans chercher à être un marqueur de gauche ou de droite. Son objectif principal a toujours été d’améliorer le système judiciaire français.
Les engagements de Didier Migaud
En réponse, Didier Migaud a assuré à son prédécesseur qu’il pouvait compter sur son engagement envers la justice. Il a souligné la nécessité d’ouvrir les méthodes de travail pour mieux gérer les ressources. Selon lui, le contexte économique actuel impose des efforts collectifs pour atteindre une maîtrise budgétaire tout en maintenant des priorités claires pour le ministère.