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Royaume-Uni et États-Unis envisagent de lever le blocus sur HTS
Des médias internationaux ont rapporté que le Royaume-Uni et les États-Unis pourraient lever le blocus sur l’Organisation de libération du Levant (HTS), qui dirige l’opposition armée syrienne après avoir contribué à la chute du régime du président déchu Bachar al-Assad. Parallèlement, des capitales occidentales et régionales ont envoyé des responsables pour discuter de la situation en Syrie.
Déclarations des responsables britanniques
Le ministre britannique des affaires du Cabinet, Pat McFadden, a déclaré lundi que son pays envisageait de lever l’interdiction sur HTS. « Nous allons nous pencher sur la question. Je pense que cela dépendra en partie de ce qui se passera par la suite », a-t-il déclaré dans une interview.
Il a ajouté sur BBC que « la décision devrait être relativement rapide et donc elle doit être explorée rapidement compte tenu de l’évolution rapide de la situation sur le terrain ».
Statut de l’HTS et soutien international
L’Organisation de libération du Levant, qui était autrefois liée à Al-Qaïda, est classée au Royaume-Uni comme une organisation terroriste, rendant illégal tout soutien ou affiliation à ce groupe. De son côté, le Washington Post a rapporté qu’un responsable américain de haut niveau a déclaré que les États-Unis n’excluaient pas la possibilité de retirer HTS de la liste des organisations terroristes.
Position américaine sur la Syrie
Le président américain Joe Biden a affirmé que les États-Unis travailleraient avec tous les groupes syriens pour établir une transition politique. Un responsable américain a décrit la chute du régime d’Assad comme un événement historique majeur, insistant sur le fait que l’avenir de la Syrie devrait être déterminé par les Syriens eux-mêmes.
Implication des acteurs internationaux
Un certain nombre de responsables américains se rendront dans la région dans les jours à venir pour discuter de la situation en Syrie. Le ministre français des affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a également déclaré que la France soutiendrait une transition politique en Syrie après la chute du régime d’Assad et qu’elle enverrait un émissaire spécial dans les jours à venir.
Réactions de la Turquie et de l’Iran
Le ministre des affaires étrangères turc, Hakan Fidan, a indiqué que son pays attendait un soutien des acteurs internationaux et des Nations Unies pour aider le peuple syrien à établir une administration inclusive. Il a souligné que la paix durable en Syrie nécessitait un règlement national entre toutes les parties syriennes.
En parallèle, un responsable iranien a déclaré que Téhéran était ouvert à un dialogue direct avec la nouvelle direction syrienne, soulignant l’importance des contacts avec les leaders de l’opposition syrienne pour stabiliser les relations et éviter des tensions accrues dans la région.
Engagement des autres pays
La Russie a confirmé son contact avec toutes les factions de l’opposition syrienne, espérant que le dialogue politique se poursuivra pour le bien du peuple syrien et le développement des relations entre la Russie et la Syrie. De son côté, le ministère chinois des affaires étrangères a appelé toutes les parties concernées en Syrie à trouver une solution politique rapidement.