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Le gouvernement refuse de quitter X malgré l’exode massif

by Sara
Le gouvernement refuse de quitter X malgré l'exode massif
France

Le débat autour de la présence du gouvernement français sur le réseau social X (anciennement Twitter) s’intensifie en pleine crise de désinformation. Alors que de nombreux parlementaires et institutions choisissent de quitter la plateforme, le gouvernement maintient sa position, soulignant l’importance de cet outil de communication.

Le contexte actuel de désinformation

Le Forum économique mondial a récemment classé la mésinformation comme l’un des risques majeurs, insistant sur son potentiel à déstabiliser les gouvernements et à nuire à la coopération nécessaire pour surmonter les crises. Dans ce contexte, la question de l’engagement sur X devient cruciale pour les acteurs politiques.

Les réactions au sein du gouvernement

Selon des informations publiées par Ouest France, au moins 46 parlementaires ont quitté ou envisagent de quitter X, tandis que certains membres du gouvernement, comme Sophie Primas, soutiennent que se retirer des réseaux sociaux n’est pas une option viable. Elle déclare que « ce n’est pas à (nous) de quitter ces plateformes, mais plutôt à celles-ci de se conformer aux règles européennes en vigueur ». Son point de vue est que les réseaux sociaux restent essentiels pour la communication gouvernementale.

Les voix dissidentes

En revanche, des figures comme Sandrine Rousseau, écologiste et députée, ont critiqué cette position, appelant ses collègues à quitter la plateforme qu’elle considère comme instrumentalisée par Elon Musk. Elle a incité les députés à se retirer le 20 janvier, date de l’investiture de Donald Trump, pour protester contre la propagation de fausses informations.

Un exode croissant

Des institutions comme la mairie de Paris et l’Institut Pasteur, ainsi que de nombreuses associations telles que la Ligue des droits de l’Homme et Greenpeace, ont également décidé de quitter X. Ce mouvement est facilité par des outils comme HelloQuitteX, développé par le CNRS, permettant de migrer vers d’autres plateformes sociales comme Mastodon ou BlueSky.

Les enjeux de la présence sur X

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a souligné que quitter massivement X pourrait laisser le champ libre à l’extrême droite et empêcher des voix alternatives de se faire entendre. La question de l’équilibre entre l’utilisation des réseaux sociaux et la lutte contre la désinformation reste donc au cœur des préoccupations politiques.

Image d'illustration.

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