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Mathilde et sa famille avaient de grandes ambitions pour leurs vacances estivales aux États-Unis. Cependant, l’élection de Trump a jeté une ombre sur leurs projets.
Une préparation minutieuse
Mathilde a commencé à planifier leur voyage sur la côte ouest des États-Unis « il y a plus d’un an ». C’était un vieux rêve et un investissement considérable. « C’était un sacré boulot de préparation. J’ai bossé des heures et des heures pour tracer l’itinéraire, réserver à bon prix les voitures, l’avion, les hôtels… », explique la Genevoise.
À la fin de l’année 2024, les cinq semaines de vacances estivales de Mathilde, son mari et leurs trois enfants étaient enfin prêtes. « Départ de Genève le mardi 8 juillet à 10 h 10. Escale à Londres. Arrivée à Los Angeles à 16 h 30, heure locale », récite-t-elle avec un sourire désabusé. Au programme : le Grand Canyon, Monument Valley, deux parcs nationaux, Las Vegas, la vallée de la Mort, San Francisco… « Le genre de trip qu’on ne se paie qu’une fois dans la vie. »
Le dilemme face aux nouvelles réalités
Mais bientôt, les ambitions de la famille sont assombries par la politique américaine, incarnée par un milliardaire à cheveux jaunes. « Au début, on se disait : cool, on va voyager sous l’administration Kamala ! », plaisante Mathilde. « Trump a été élu. Pas grave. Il est arrivé à la Maison-Blanche. Pas grave. Puis, il a commencé à signer ses décrets horribles. Là, on a commencé à se sentir mal à l’aise. »
Les décisions de Trump, telles que le gel de l’aide internationale et la gestion de crises, ont nourri leurs doutes. « À chaque nouvelle dinguerie, mon mari et moi doutions de plus en plus fort. » Le coup de grâce intervient lorsque Trump humilie Zelensky dans le Bureau ovale. « On était devant la télé, pétrifiés. Ce soir-là, on a décidé de tout annuler. Tu ne vas pas filer des sous à un pays qui piétine la santé, l’humanitaire, la planète, la liberté, la démocratie… »
Un choix difficile et ses conséquences
La famille fait donc machine arrière. Ils vont perdre environ « un bon millier d’euros » car tout n’est pas remboursable. « Mais on pourra se regarder dans la glace », assure Mathilde. Quel sera leur plan B ? Une amie taquine suggère une croisière sur la Volga ou une visite en Corée du Nord. Mathilde rigole et répond : « Non ! J’ai commencé à travailler sur le Canada. L’air y est plus respirable. »