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Emmanuel Macron sanctionne Gabriel Attal et les zemmouristes

by Sara
Emmanuel Macron sanctionne Gabriel Attal et les zemmouristes
France

La dissolution du gouvernement a provoqué un bouleversement politique significatif en France, mettant en lumière les tensions au sein de l’exécutif. Le second quinquennat d’Emmanuel Macron se distingue par une instabilité qui n’a pas manqué d’éveiller des réactions.

Jean-Noël Barrot en veut à Thierry Breton

Emmanuel Macron a réaffirmé le 10 juin son intention d’interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans, avec l’espoir d’obtenir l’accord de l’Union européenne. Jean-Noël Barrot, ancien ministre délégué chargé du numérique, se souvient avoir tenté, sans succès, de faire passer des textes en ce sens, se heurtant à la résistance de la Commission européenne, notamment de Thierry Breton.

François Bayrou, le muet du sérail

Un ministre influent du gouvernement a remarqué qu’Emmanuel Macron s’est montré plus interventionniste, en raison du management de François Bayrou. « Le chef du gouvernement dit très peu de choses en conseil des ministres », note-t-il, en opposition au style plus loquace de Michel Barnier.

Emmanuel Macron exécute Gabriel Attal

Le président de la République a mal pris la proposition de loi de Gabriel Attal, qui souhaitait élever Alfred Dreyfus au grade de général de brigade à titre posthume. Selon Le Canard enchaîné, il aurait même empêché son arrivée au Sénat, sous la pression militaire. Emmanuel Macron a critiqué cette initiative, la qualifiant de « démagogie totale » et ironisant sur l’idée de dégrader Pétain.

Gabriel Attal a réagi avec sarcasme à la réflexion de Macron sur un « geste nécessaire » concernant Dreyfus, envoyant un SMS à l’Élysée pour exprimer sa désapprobation : « Magnifique, faire cette proposition après une initiative de ma part, un an après la dissolution, double réparation ! » La relation entre Macron et Attal semble marquée par des rancœurs persistantes.

La triple idée de Yaël Braun-Pivet

Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, continue de croire en la possibilité de référendums avant la fin du quinquennat. Elle a proposé à Emmanuel Macron de mettre en place plusieurs référendums, dont un sur la proportionnelle pour les législatives, un autre sur le non-cumul des mandats dans le temps, et un troisième sur les initiatives de la convention citoyenne concernant le temps des enfants.

Au PS, la paix des braves…

Dans la nuit du 6 juin, une réunion cruciale au siège du Parti socialiste a abouti à la victoire d’Olivier Faure face à Nicolas Mayer-Rossignol. Ce dernier a reconnu sa défaite, tandis qu’une main est tendue, marquant une tentative de réconciliation après la cacophonie du congrès de 2023. Le véritable test de cette paix des braves débutera à Nancy, du 13 au 15 juin, où les socialistes discuteront de la direction future du parti.

…et des absences remarquées

Ce week-end, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, ne sera pas présente à Nancy pour le congrès des roses. Elle a décidé de se rendre à Perpignan pour se concentrer sur les enjeux cruciaux liés à la lutte contre l’extrême droite, délaissant ainsi l’intronisation de son adversaire Olivier Faure.

Les zemmouristes se recyclent chez Éric Ciotti

Dans un contexte de déclin du parti d’Éric Zemmour, Reconquête, plusieurs anciens militants trouvent refuge auprès d’Éric Ciotti. Ce dernier, allié récent du Rassemblement National, a ouvert son micro-parti, l’UDR, aux dissidents. Parmi les nouveaux référents, plusieurs viennent de Reconquête, tels que Loup Bommier et David Meyer, renforçant ainsi les rangs du parti ciottiste, qui peine à attirer les cadres LR.

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