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Le vol qui s’est écrasé ce jeudi 12 juin à Ahmedabad, dans le nord-ouest de l’Inde, impliquait un Boeing 787 Dreamliner, un modèle emblématique de l’avionneur américain. Plus de 80 compagnies aériennes l’utilisent à travers le monde. Il s’agit du premier crash enregistré pour cet appareil, selon une source proche du dossier ayant consulté des bases de données.
Détails de l’accident
Les 242 passagers et membres d’équipage du vol Air India 171, en route vers l’aéroport de Gatwick près de Londres, ont été pris au piège lorsque l’avion s’est écrasé peu après le décollage. « Nous avons retrouvé 204 corps et 41 personnes sont soignées », a déclaré le chef de la police locale, ajoutant qu’une personne avait survécu à l’accident.
Un modèle populaire
Entré en service en 2011, le Boeing 787 Dreamliner s’est largement démocratisé et est exploité par 80 compagnies à travers le monde, avec une capacité de transport variant entre 248 et 330 personnes en fonction des versions.
Ce modèle est reconnu pour ses performances énergétiques. Sa structure, composée à 50 % de matériaux composites, permet une réduction de 20 % de la consommation de carburant par rapport aux anciens modèles, répondant ainsi à la demande croissante d’efficacité et de sobriété carbone de la part des compagnies aériennes.
Problèmes de production
Malgré son succès, le programme Boeing 787 a rencontré plusieurs contretemps industriels. En 2013, des problèmes de surchauffe des batteries avaient été signalés. Entre 2021 et 2023, les livraisons ont été suspendues à cause de défauts d’assemblage et de non-conformité dans les procédures de fabrication. En avril 2023, l’autorité américaine de l’aviation (FAA) a renforcé les contrôles qualité sur les chaînes d’assemblage, mais a également autorisé Boeing à augmenter la cadence de production à sept appareils par mois.
Antécédents de l’avionneur
En parallèle des défis rencontrés avec le Dreamliner, Boeing a dû faire face à une grave crise avec le modèle moyen-courrier 737 MAX. Après deux accidents tragiques en 2018 et 2019 ayant coûté la vie à 346 personnes, la production de ces appareils a été suspendue pendant plusieurs mois. Boeing a reconnu avoir trompé les régulateurs pour mettre le 737 MAX en service plus rapidement.