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Depuis le début de la journée de dimanche, la situation à Gaza s’est gravement détériorée, avec 52 personnes confirmées mortes, dont 17 en attente d’aide humanitaire. Ces décès sont survenus à la suite des frappes israéliennes qui ont visé des files d’attente pour l’aide.
Les frappes israéliennes et leurs conséquences
Des sources hospitalières à Gaza ont rapporté que parmi les 52 personnes décédées, quatre d’entre elles ont été tuées alors qu’elles attendaient de l’aide près d’un centre de distribution dans la région de Rafah, au sud du territoire. Les ambulances ont réussi à transporter de nombreux blessés vers l’hôpital Nasser et d’autres établissements de santé de la région.
Des frappes supplémentaires et une situation humanitaire critique
Dans un autre incident survenu dimanche soir, une femme palestinienne a également perdu la vie lors d’une attaque israélienne ciblant une maison dans le nord de Gaza. Selon les autorités sanitaires, l’hôpital Al-Awda a reçu 11 morts et 35 blessés suite à une attaque aérienne sur un bâtiment près de la rue Salah al-Din.
Les bombardements israéliens continuent de viser des zones où des civils attendent de recevoir de l’aide, exacerbant ainsi la crise humanitaire déjà alarmante due au blocus persistant et à l’absence d’assistance humanitaire adéquate.
Le nombre croissant de victimes
Le bureau de presse du gouvernement à Gaza a annoncé qu’au total, 300 Palestiniens ont été tués et 2 649 blessés depuis le 27 mai, avec encore 9 personnes portées disparues. Ces victimes sont majoritairement des personnes qui tentaient d’accéder aux centres de distribution alimentaire, souvent décrits comme des « pièges mortels ».
Les attaques se concentrent particulièrement dans le sud de Rafah et dans la vallée de Gaza, où des files d’attente se forment à la recherche de nourriture.
Des restrictions sur l’aide humanitaire
Les organisations humanitaires internationales, en particulier les Nations Unies, ont signalé que depuis le 2 mars, Israël a fermé hermétiquement les points de passage de Gaza, empêchant le passage de camions d’aide. Jusqu’à présent, seulement un nombre limité de camions a été autorisé à entrer, alors que les besoins sont estimés à environ 500 camions par jour pour répondre aux besoins de la population.
La situation à Gaza est devenue critique, avec un nombre alarmant de morts et de blessés, principalement parmi les femmes et les enfants, résultat d’un conflit qui perdure et d’une crise humanitaire qui s’aggrave chaque jour.