Le 20 juin 2025, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a annoncé une importante évolution concernant la prescription des traitements anti-obésité en France. À partir du 23 juin, tous les médecins, sans exception, pourront prescrire les médicaments GLP-1 tels que Wegovy (sémaglutide), Mounjaro (tirzépatide) et Saxenda (liraglutide), que ce soit pour des prescriptions initiales ou des renouvellements.
Un accès élargi aux traitements
« Cette mesure vise à faciliter un accès plus équitable à ces traitements, disponibles uniquement sur ordonnance », a justifié l’ANSM dans un communiqué. Auparavant, la prescription initiale de ces médicaments était réservée aux médecins spécialistes en endocrinologie, diabétologie ou nutrition. Les renouvellements pouvaient cependant être effectués par tout médecin.
Fin mai, l’autorité sanitaire avait signalé son intention d’élargir les conditions de prescription et de délivrance des médicaments de la classe des analogues GLP-1, qui aident à la perte de poids en reproduisant l’action d’une hormone digestive.
Des médicaments pour les cas spécifiques
Il est important de rappeler que ces traitements sont considérés comme des médicaments de seconde intention. Cela signifie qu’ils ne doivent être prescrits qu’en cas d’échec d’une prise en charge nutritionnelle, et en complément d’un régime hypocalorique ainsi que d’une activité physique régulière, souligne l’ANSM.
Ces médicaments ne doivent en aucun cas être utilisés pour des objectifs esthétiques, c’est-à-dire pour des personnes n’ayant pas de surpoids ou d’obésité et sans problèmes de santé associés. Une utilisation inappropriée pourrait entraîner des effets indésirables graves. L’agence maintient ainsi une vigilance accrue concernant l’utilisation de ces médicaments et assure une surveillance continue des risques associés aux analogues GLP-1.