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Le chikungunya circule à un niveau sans précédent aussi tôt dans l’année en métropole, avec huit cas autochtones détectés jusqu’à présent. Cette information a été rapportée le 15 juin par l’agence de santé publique, qui établit un lien direct avec l’épidémie actuelle à La Réunion.
Situation actuelle en métropole
Actuellement, la circulation du chikungunya en métropole est inédite, avec déjà huit cas confirmés dans le Sud de la France. L’agence Santé publique France a précisé que la hausse des températures, due à une vague de chaleur, favorise la prolifération du moustique tigre, principal vecteur de la maladie.
Établissement d’un lien avec La Réunion
Les cas autochtones, dont les premiers symptômes se sont manifestés entre le 27 mai et le 19 juin, sont les plus précoces jamais enregistrés en France métropolitaine. Un cas autochtone implique que la transmission du virus a eu lieu sur le territoire français et non pas à l’étranger.
Santé publique France souligne qu’il y a un lien clair entre ces cas et l’épidémie qui sévit à La Réunion, où environ 200 000 personnes ont été infectées depuis mars, entraînant une vingtaine de décès. L’agence a noté que pour au moins deux des cas détectés en métropole, une transmission virémique en provenance de La Réunion est probablement à l’origine de la contamination locale.
Risques de transmission épidémique
Bien qu’il ne soit pas encore question d’une épidémie en métropole, cette situation suscite des inquiétudes concernant une possible transmission épidémique entre La Réunion et l’Hexagone. Les autorités sanitaires mettent en garde contre ce risque, surtout avec le retour des fortes chaleurs qui favorisent la circulation du moustique tigre.
Situation à La Réunion et à Mayotte
À La Réunion, l’épidémie semble s’atténuer avec l’arrivée de l’hiver austral. Parallèlement, une autre épidémie de chikungunya est signalée à Mayotte, mais son ampleur reste difficile à évaluer, les autorités suspectant que le nombre réel de cas soit sous-estimé.