La violence et la répression ont marqué une journée de tensions au Kenya, suite à des manifestations massives qui ont dégénéré dans la violence. Selon Amnesty International, ces protestations ont causé la mort de 16 personnes et plus de 400 blessés, provoquant une onde de choc à l’échelle nationale et internationale.
Le contexte des protestations
Les manifestations ont été déclenchées par une contestation contre la gestion politique et économique du pays, mais la réponse du gouvernement a suscité de vives critiques. Face aux affrontements, l’exécutif kényan a affirmé avoir « déjoué un coup d’État » et a accusé certains éléments d’exploiter la contestation à des fins terroristes. La répression policière lors de ces événements a été explosive, avec des forces de l’ordre utilisant des moyens lourds pour disperser les manifestants.
Réactions nationales et internationales
Le gouvernement a insisté sur le fait que l’action policière visait à préserver la stabilité du pays, dénonçant ce qu’il qualifie de « terrorisme déguisé en contestation ». L’ONU a rapidement appelé à des « enquêtes transparentes » pour établir les responsabilités et garantir une responsabilité totale dans la gestion de la crise. La communauté internationale suit de près la situation, inquiète des risques de déstabilisation prolongée dans la région.
Les auteurs de ces violences dénoncent une dérive autoritaire et un renforcement des tensions ethniques, tandis que le gouvernement maintient que ses actions étaient nécessaires pour défendre la stabilité nationale. La population reste profondément divisée, entre ceux qui soutiennent la contestation et ceux qui souhaitent un retour à une situation calme.