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Deux nouveaux cas autochtones de chikungunya ont été identifiés au sein d’une même famille à Salon-de-Provence, dans les Bouches-du-Rhône, annonce l’ARS Provence-Alpes-Côte d’Azur mercredi dans un communiqué. Ces cas ont été détectés le 20 juin dernier et ne sont pas liés au premier cas signalé en métropole, dans le Var, le 11 juin dernier. L’agence de santé souligne que des mesures immédiates sont mises en place pour limiter le risque de propagation.
Qu’est-ce que le chikungunya ?
Le chikungunya est une maladie virale transmise par la piqûre de moustiques tigres infectés. Elle se manifeste par des symptômes tels que des fièvres élevées et des douleurs articulaires. Un cas est considéré comme autochtone lorsque la personne contracte la maladie sur le territoire français sans avoir voyagé dans une zone contaminée durant les 15 jours précédant l’apparition des symptômes.
Opérations de démoustication
Pour prévenir la propagation de la maladie, des opérations de démoustication, conduites par l’Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID-Med), sont actuellement en cours. Ces interventions se déroulent sur la voie publique et dans les jardins privés, accompagnées d’actions de porte-à-porte pour informer la population voisine et détecter d’autres éventuels malades.
Historique des cas en France
Depuis 2010, la France métropolitaine a enregistré environ une trentaine de cas autochtones de chikungunya. Cette année, l’épidémie a particulièrement touché l’île de La Réunion, où plusieurs cas ont été signalés.