Home ActualitéChikungunya en France: 301 cas autochtones cet été 2025, record inédit

Chikungunya en France: 301 cas autochtones cet été 2025, record inédit

by charles
France

Le chikungunya en France cet été 2025 atteint des niveaux sans précédent avec 301 cas autochtones au 2 septembre, selon Santé publique France. Quatre épisodes de transmission ont été identifiés ce mois-ci, portant à 34 le nombre total d’épisodes signalés dans l’Hexagone. Le moustique tigre demeure l’épine dorsale de cette progression, et les régions touchées s’étendent désormais au-delà du littoral méditerranéen.

Un été record pour le chikungunya en métropole

Selon Santé publique France, au 2 septembre, « 34 épisodes de chikungunya totalisant 301 cas » ont été identifiés dans l’Hexagone, pointant ainsi quatre nouveaux épisodes de transmission de cette maladie virale.

Si plusieurs épisodes sont désormais clos, l’été 2025 est d’une ampleur sans précédent en métropole pour les cas autochtones de chikungunya, dont le virus se transmet d’un humain à l’autre via des piqûres de moustiques tigres.

L’expansion du chikungunya s’inscrit aussi dans un contexte où le moustique-tigre, encore absent de métropole voici quelques décennies, est désormais implanté presque partout, sur fond de réchauffement climatique.

Autre maladie transmise par le moustique-tigre et en augmentation, la dengue a entraîné jusqu’ici dix foyers estivaux en métropole, pour un total de 19 cas, sans atteindre le record de 2024 (66 cas).

Les cas de chikungunya et de dengue identifiés cet été se situent dans les régions Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), Corse, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes, déjà affectées les années précédentes, et, pour la première fois cette année, en Grand Est, Nouvelle-Aquitaine et Bourgogne‑Franche‑Comté.

« Avec la persistance de foyers actifs, notamment dans des zones touristiques du sud de la France, et le retour des vacances d’été, le risque de foyers secondaires dans d’autres régions en France est augmenté », note Santé publique France.

Avec 20 cas autochtones identifiés, il n’y a pas de record battu pour l’instant cet été dans l’Hexagone, mais leur localisation confirme une transmission croissante hors de la zone historique de l’arc méditerranéen. Outre ceux en Paca et en Occitanie, plusieurs cas ont été identifiés en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes pour la première fois.

Carte montrant les zones touchées par le chikungunya en France
Chikungunya: 301 cas autochtones recensés cet été en France, selon Santé publique France.

Zones touchées et surveillance sanitaire

La vigilance des autorités se concentre sur les zones touristiques et les régions concernées et Santé publique France rappelle que « le diagnostic doit être évoqué devant une fièvre au retour des zones de transmission des virus du chikungunya et de la dengue, à l’étranger, en outre-mer mais aussi en France hexagonale ».

Autre maladie sous surveillance renforcée : la fièvre « West Nile » ou fièvre du Nil occidental, qui n’est pas transmise par le moustique tigre mais par la variété Culex, plus courante en France métropolitaine.

Avec 20 cas autochtones identifiés, il n’y a pas de record battu pour l’instant cet été dans l’Hexagone, mais leur localisation confirme une transmission croissante hors de la zone historique de l’arc méditerranéen. Outre ceux en Paca et en Occitanie, plusieurs cas ont été identifiés en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes pour la première fois.

Moustique tigre et transmission du chikungunya
Exemple d’environnement propice à la transmission du chikungunya, illustré par une image du moustique tigre.

You may also like

Leave a Comment