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Au Royaume-Uni, une vaste opération contre l’immigration illégale a conduit à l’arrestation de près de 4 000 migrants en seulement sept mois. Cette opération a ciblé plus de 5 400 entreprises, notamment des salons de manucure, des laveries automobiles et des restaurants à emporter.
Les Arrestations et les Conditions de Travail
Parmi les 3 930 personnes interpellées, beaucoup étaient des migrants arrivés par petites embarcations ou avaient dépassé la durée de leur visa. Souvent, ces travailleurs étaient employés au noir et dans des conditions extrêmement précaires.
Les entreprises qui les emploient risquent des amendes pouvant atteindre 60 000 euros par travailleur. Depuis juillet dernier, 1 090 avis de pénalité civile ont été émis.
Réactions Politiques
La secrétaire d’État à l’Intérieur, Yvette Cooper, a vivement critiqué les employeurs malveillants, affirmant qu’ils avaient pu exploiter les migrants illégaux sans crainte de sanctions pendant trop longtemps. Elle a souligné que cela alimentait les traversées en petites embarcations et nuisait à l’économie, ainsi qu’à la sécurité des personnes vulnérables.
Les Défis Persistants
Malgré ces efforts, le gouvernement fait face à une pression croissante pour réduire le nombre de traversées par petits bateaux. Plus de 1 000 migrants ont déjà franchi la Manche cette année. Les députés discuteront aujourd’hui du projet de loi sur les frontières, qui donnerait des pouvoirs aux agents d’immigration pour lutter contre les trafiquants.
Conséquences pour les Migrants
Les données du ministère de l’Intérieur ne révèlent pas combien de migrants ont été renvoyés dans leur pays d’origine ou combien continuent d’être logés à des frais exorbitants pour les contribuables. Environ 800 expulsions ont eu lieu, mais cela représente une fraction des migrants arrivés par petites embarcations l’année dernière.
Conclusion sur les Actions Récentes
Bien que ces mesures soient un début, elles sont jugées insuffisantes par de nombreux observateurs. Les efforts actuels ne sont pas comparables au plan de déportation vers le Rwanda que le gouvernement avait rejeté précédemment.
