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Un tragique accident a secoué la commune de Champhol, au nord de Chartres, dans l’après-midi du vendredi 27 juin, lorsqu’un avion de tourisme s’est écrasé dans un quartier résidentiel, causant la mort de ses trois occupants. L’appareil, un Cessna 172 appartenant à l’aéroclub de l’aérodrome de Chartres métropole, a effectué un virage serré trois minutes après son décollage avant de s’encastrer sur un muret, dans une zone où aucune habitation n’a été touchée.
Des victimes expérimentées
À bord de l’avion se trouvait un pilote de 77 ans, ancien général de l’armée de terre, reconnu pour sa grande expérience, ainsi qu’un couple d’amis, tous originaires de la région et d’une soixantaine d’années. Selon Frédéric Chevallier, procureur de la République de Chartres, le pilote a probablement évité le pire en manœuvrant pour éviter des habitations lors de la chute. Malgré les efforts de secours et de réanimation, les trois victimes n’ont pas survécu.
Les circonstances de l’accident
Dans un contexte encore mystérieux, l’enquête a révélé que l’avion aurait été contraint de réaliser un virage inhabituel peu après son décollage, ce qui aurait provoqué la perte de contrôle. Les témoins rapportent avoir entendu le bruit du choc, tandis que la carcasse de l’appareil a été retrouvée près d’un lotissement récent construit à proximité de l’ancienne base aérienne de Chartres-Champhol. La proximité du lieu avec cette ancienne base laisse penser que l’investigation portera également sur d’éventuelles défaillances techniques ou erreurs de pilotage.
Une intervention rapide, un drame évité de peu
Les secours ont été rapidement dépêchés sur les lieux, la caserne des pompiers étant située à proximité. Seul une voiture a été endommagée lors de l’impact, aucune habitation n’a été touchée grâce à la manœuvre du pilote, qui aurait évité un lieu densément peuplé. La police a immédiatement coupé la circulation autour du lieu du crash pour garantir la sécurité et permettre aux équipes de progression de l’enquête.
Une enquête pour homicide involontaire
Ouverte peu après l’accident, l’enquête a été confiée à la direction interdépartementale de la police nationale et à la gendarmerie des transports aériens. Des spécialistes du Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) sont attendus sur place pour analyser les causes possibles de la défaillance. Le vol était de type privé, effectué à bord d’un appareil loué par un club de pilotes locaux, dont les membres doivent réserver leur utilisation à l’avance. La police a procédé au contrôle du périmètre, empêchant tout accès externe, notamment aux journalistes.