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Alors que la course à la présidentielle de 2027 se précise, le leader du Parti socialiste (PS), Olivier Faure, affiche son engagement en faveur d’une union large de la gauche et des écologistes. Après sa réélection difficile à la tête du PS, il insiste sur la nécessité de désigner un candidat commun, pouvant être choisi via une primaire ou un processus alternatif avec une plateforme programmatique commune.
Une volonté claire d’unification à gauche
Olivier Faure a affirmé, dans un entretien à La Tribune, qu’un candidat unique de la gauche et des écologistes pour l’élection présidentielle de 2027 était envisageable. Il souligne que cette démarche doit impérativement se faire en amont par le biais d’une plateforme programmatique commune, afin d’éviter la dispersion des candidatures et de renforcer la cohérence du projet politique.
Le dirigeant socialiste évoque également la possibilité d’organiser une primaire rassemblant diverses forces de gauche, notamment des ex-militants de La France Insoumise, tels que François Ruffin, ainsi que les représentations plus écologistes comme Place Publique, incarnée par Raphaël Glucksmann. Bien que ce dernier ait déclaré qu’il ne souhaitait pas participer à une primaire, Olivier Faure insiste sur le fait que la recherche d’un consensus est prioritaire face au risque d’union affaiblie face à l’extrême droite.
Les enjeux de la présidentielle et la situation politique
Le contexte électoral est marqué par une forte défiance envers la division, comme le montre un récent sondage qui place le Rassemblement National (RN) en tête au premier tour avec plus de 32 %. La gauche, quant à elle, est divisée, mais une alliance au sein d’un front uni pourrait permettre de peser face à la majorité présidentielle et aux autres forces politiques. Selon ce même sondage, si la gauche se lancait divisée, elle ne dépasserait pas 16 %, tandis que le RN resterait en tête.
En parallèle, Olivier Faure, qui a été réélu à la tête du PS avec une majorité très serrée (50,9 %), insiste sur la nécessité d’éviter que plusieurs candidats de gauche ne se lancent dans la course, ce qui pourrait fragmenter le vote et favoriser la victoire de l’extrême droite. Il a également rejeté la candidature social-démocrate de Nicolas Mayer-Rossignol, affirmant que la question avait été tranchée lors du dernier congrès du parti, qui s’est tenu à Nancy en juin dernier.
Une stratégie pour l’unité et l’efficacité
Olivier Faure met en avant l’urgence de cette unité, soulignant que la stabilité politique et la capacité à faire face aux enjeux majeurs tels que la menace de l’extrême droite sont en jeu. Il souligne aussi que la priorité doit être de rassembler derrière un projet commun plutôt que de multiplier les candidatures, dans un contexte où la fracture politique et les risques pour la démocratie sont de plus en plus visibles.