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L’association de protection des animaux L214 a récemment présenté un rapport ambitieux proposant 20 mesures visant à réduire de moitié le nombre d’animaux abattus ou pêchés d’ici 2030. Cet objectif, qui vise à faire passer à 600 millions le nombre d’animaux terrestres et à 3,5 milliards celui des animaux aquatiques abattus chaque année en France, s’inscrit dans un contexte de préoccupations croissantes liées aux enjeux climatiques, sanitaires et de biodiversité.
Des mesures pour une réduction significative
Selon L214, cet objectif de réduction est non seulement nécessaire, mais également réalisable. L’association souligne que tous les scénarios de neutralité carbone recommandent une diminution du nombre d’animaux élevés, en réponse à la surconsommation de viande observée en France. En effet, les consommateurs français dépassent largement les recommandations en matière de consommation de viande, ce qui a des répercussions néfastes sur la santé publique et l’environnement.
Des victoires déjà enregistrées
Brigitte Gothière, cofondatrice et directrice de L214, a déclaré : « Avec nos enquêtes, on est parvenus à obtenir quelques petites victoires, comme le recul des cages dans la production d’œufs, passé à moins de 25% aujourd’hui, ou l’interdiction partielle du broyage des poussins. » Malgré ces avancées, le nombre total d’animaux tués continue d’augmenter, rendant urgent l’adoption de mesures plus ambitieuses.
Alignement avec les enjeux contemporains
Le rapport de L214 met en lumière la nécessité d’une approche plus durable et éthique envers les animaux, en tenant compte des impératifs de protection de la biodiversité. Les propositions de l’association visent à créer un consensus autour d’une réduction des souffrances animales tout en répondant à des enjeux environnementaux critiques.
Une vision à long terme
L214 ne cache pas son souhait ultime d’abolir toute forme d’exploitation animale. Ce rapport intermédiaire est présenté comme un premier pas vers une société plus respectueuse du bien-être animal, et il est décrit par l’association comme « consensuel et atteignable à moyen terme ». La mise en œuvre de ces mesures pourrait transformer en profondeur la manière dont la France aborde la question de la consommation animale et la protection des espèces.