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Lors de l’ouverture de la conférence de l’ONU sur les océans à Nice le 9 juin, le président français Emmanuel Macron a lancé un appel solennel à la mobilisation mondiale face à la crise environnementale qui touche nos mers et nos terres. Selon lui, le changement climatique ne concerne pas uniquement la Terre, mais aussi nos océans, qu’il a décrit comme étant « en ébullition » en raison du réchauffement global.
Un traité historique sur la haute mer bientôt en vigueur
Le chef de l’État a annoncé que le traité sur la haute mer, signé en 2023, serait prochainement mis en application. Conformément aux engagements, une cinquantaine de pays ont déjà ratifié le texte, et quinze autres ont officiellement promis de le rejoindre. Emmanuel Macron a assuré que cette étape permettait d’atteindre le seuil nécessaire de 60 ratifications, garantissant ainsi la mise en œuvre effective du traité, sans toutefois préciser la date précise d’entrée en vigueur.
Ce traité constitue une avancée majeure pour la protection des zones internationales, notamment en établissant de nouvelles règles pour prévenir la surpêche et la pollution, et en affirmant que les abysses, le Groenland, ainsi que l’Antarctique ne sont pas à vendre, réfutant ainsi toute tentative de marchandisation des ressources naturelles de ces espaces.
Une urgence face aux dérives climatiques et environnementales
Macron a insisté sur l’urgence d’agir face à la crise climatique, rappelant que « si la Terre se réchauffe, l’océan est en ébullition ». Il a souligné que le changement climatique ne relevait pas d’une simple opinion, mais de faits scientifiquement établis, exigeant une réponse collective et immédiate.
En marge de la conférence, le président français prévoit également de se rendre au Groenland, une région très convoitée, mais pour laquelle il a fermement affirmé que « les abysses, le Groenland, l’Antarctique ne sont pas à vendre ».
Une mobilisation internationale indispensable
Pour Emmanuel Macron, le multilatéralisme est la seule réponse efficace face à l’échelle de la crise. Il a appelé l’ensemble des nations à renforcer leurs engagements, insistant sur le fait que la biodiversité et le climat ne doivent pas faire l’objet de négociations commerciales. La conférence de Nice symbolise cette volonté collective de défendre nos océans, en appui d’un combat global contre la dégradation écologique.