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L’Iran a lancé la dixième vague d’attaques par missiles et drones contre Israël, intensifiant ainsi un conflit déjà marqué par des échanges meurtriers. Malgré les affirmations de l’armée israélienne sur une diminution du nombre de projectiles dans cette nouvelle série, l’alerte maximale a été maintenue sur le territoire israélien.
L’armée israélienne a confirmé avoir détecté plusieurs tirs en provenance d’Iran, soulignant que son système de défense antimissile était en opération pour intercepter ces menaces. Les sirènes d’alerte ont retenti dans diverses régions, notamment Tel-Aviv, le nord d’Israël, le Néguev, Beer-Sheva, ainsi que Dimona au sud.
Selon un communiqué militaire, « durant la dernière heure, plusieurs missiles ont été tirés d’Iran en direction d’Israël, la plupart ayant été neutralisés ». L’armée a également précisé que cette dernière salve iranienne comportait un nombre réduit de missiles par rapport aux précédentes.
La chaîne israélienne 12 rapporte que les forces militaires estiment qu’Iran dispose encore d’environ 1800 missiles balistiques. Depuis le début des hostilités, l’Iran a organisé 17 vagues d’attaques comprenant près de 400 missiles balistiques. Ces informations s’accompagnent d’un bilan récent faisant état de quatre blessés lors de la dernière attaque, alors qu’ils se rendaient vers des abris sécurisés.
Il a également été annoncé qu’aux côtés des systèmes israéliens, des batteries américaines THAAD ont participé aux interceptions récentes des missiles iraniens.
Des frappes ciblées contre des sites de renseignement israéliens
Le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a revendiqué avoir bombardé le siège du renseignement militaire israélien (AMAN) à Herzliya, au nord de Tel-Aviv, ainsi qu’un site situé à Tel-Aviv utilisé pour planifier des assassinats.
Des vidéos et images diffusées sur Telegram montrent des incendies dans plusieurs bâtiments suite aux frappes iraniennes, sans que les sites exacts ne soient confirmés officiellement. Une pancarte arborant le logo d’AMAN a été aperçue au sein d’un bâtiment logistique endommagé, bien que les sources locales aient supprimé certaines indications, sous instructions des autorités militaires.
Par ailleurs, une vidéo montre la chute d’un missile dans une zone abritant le siège du Mossad à Ramat Hasharon, au nord de Tel-Aviv.
Le CGRI a également annoncé des attaques contre des bases aériennes israéliennes lors de ces nouvelles opérations.
Le porte-parole du ministère iranien de la Défense, le général Rida Talaei, a précisé que pour la première fois, un missile utilisé n’a pas pu être détecté ni intercepté par l’armée israélienne, promettant d’autres surprises similaires à l’avenir.
Réactions et menaces iraniennes
Le chef d’état-major des forces iraniennes, le général Abdolrahim Mousavi, a qualifié les opérations précédentes d’« actions dissuasives » et averti que des opérations de rétorsion seraient mises en œuvre prochainement. Il a souligné que l’« entité sioniste » avait franchi une ligne rouge en attaquant des civils, dont des femmes et des enfants.
Mousavi a lancé un appel aux habitants des territoires occupés, en particulier à Tel-Aviv et à Haïfa, pour qu’ils évitent ces zones afin de sauvegarder leurs vies. Il a insisté sur le fait que le peuple iranien ne cèderait jamais à l’agression et que l’entité sioniste sera tenue responsable des actes criminels, notamment la mort de citoyens, de scientifiques et de chefs militaires iraniens, ce qui renforcera leur détermination à punir Israël.
Contexte du conflit
Ce conflit, intense et violent, a débuté vendredi dernier. Israël mène des opérations contre l’Iran, ciblant des installations nucléaires, des bases militaires et des infrastructures civiles, tout en éliminant plusieurs hauts responsables militaires, dont le commandant du Corps des Gardiens de la Révolution et le chef d’état-major, ainsi que des scientifiques nucléaires de premier plan.
En réponse, l’Iran a lancé une série d’attaques à la roquette ayant causé des dégâts considérables dans plusieurs villes israéliennes, marquant une escalade préoccupante dans la région du Moyen-Orient.