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Au petit matin, l’aviation militaire israélienne a mené une série de frappes aériennes contre plusieurs sites à Téhéran, la capitale iranienne. De puissantes explosions ont été entendues dans différentes zones de la ville, selon le correspondant d’Al Jazeera. L’agence Tasnim a rapporté que l’assaut a entraîné la mort de Hossein Salami, le commandant en chef des Gardiens de la Révolution iraniens.
Parallèlement, la chaîne israélienne Channel 13 a indiqué que l’opération visait également une tentative d’assassinat du chef d’état-major iranien, des hauts responsables des Gardiens de la Révolution, ainsi que des scientifiques nucléaires. La Channel 14 a précisé que l’armée israélienne avait engagé une nouvelle vague d’attaques ciblant l’ouest de l’Iran.
Objectifs militaires et scientifiques visés
Selon le site israélien Walla et des sources sécuritaires, il est fort probable que la première frappe ait éliminé plusieurs membres de l’état-major iranien, y compris le chef d’état-major et des scientifiques nucléaires. Un responsable militaire israélien a déclaré à la radio de l’armée d’Israël que l’attaque s’était déroulée dans un quartier où résident de hauts gradés des Gardiens de la Révolution. Des officiers ont affirmé que les résultats dépassaient les attentes initiales.
La chaîne 12 israélienne a rapporté que les objectifs comprenaient des responsables militaires, des installations nucléaires, ainsi que des bases et batteries de missiles. À ce titre, Axios a confirmé que plusieurs hauts commandants militaires et scientifiques nucléaires iraniens avaient été pris pour cibles lors de cette opération.
Déclaration et mesures de l’armée israélienne
Tsahal (l’armée israélienne) a annoncé le lancement de l’opération baptisée « Le Lion Ascendant », avec des dizaines d’avions participant à une frappe initiale en plein cœur de l’Iran. Le volet assassinat a constitué un élément clé de cette première phase. Des cibles liées à la défense antiaérienne et aux missiles sol-sol ont également été touchées.
Un porte-parole a indiqué à CNN que cette offensive ne serait pas limitée à une seule journée, mais comprendrait plusieurs rounds successifs. Israël aurait saisi une occasion stratégique, tant sur le plan militaire que diplomatique, pour lancer cette offensive.
Préparatifs et réaction israélienne
Selon Channel 13, Tel-Aviv se prépare à plusieurs jours de combats. Les sirènes d’alerte ont retenti dans tout Israël. Le journal Israel Hayom a expliqué qu’Israël cherchait à éliminer des responsables haut placés à Téhéran. Channel 12 a ajouté que des hauts responsables israéliens avaient été mis à l’abri après les tentatives d’assassinats, précisant que l’objectif principal était d’éliminer la menace nucléaire iranienne.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a qualifié ce moment de « décisif dans l’histoire d’Israël », insistant sur le fait que l’objectif était de frapper les installations nucléaires iraniennes. Quant au ministre de la Défense, Yisrael Katz, il a annoncé l’état d’urgence immédiat et la fermeture de l’espace aérien israélien suite à ce qu’il a qualifié « d’attaque préventive » contre l’Iran. Il a également anticipé des représailles sous forme d’attaques au missile et par drones sur le territoire israélien.
Coordination et prise de décision
Le Conseil restreint de sécurité israélien a approuvé à l’unanimité cette opération contre l’Iran. Les ministres ont signé une déclaration de sécurité pour éviter toute fuite avant l’assaut. La radio militaire a rapporté que Netanyahou et Katz supervisaient personnellement les opérations depuis un bunker sécurisé.
La décision d’engager cette attaque aurait été prise trois jours auparavant, selon Channel 14. Le Jerusalem Post cite des responsables israéliens rappelant que l’Iran était proche d’un saut nucléaire dans les jours à venir. Israël agit en coordination complète avec les États-Unis pour cette opération.
Situation à Téhéran et conséquences
Le ciel de Téhéran s’est embrumé de fumée après les frappes aériennes israéliennes.
- Le commandant Salami des Gardiens de la Révolution et deux scientifiques nucléaires, Mehdi Tehrangi et Fereydoun Abbasi, auraient été tués.
- Le conseiller du Guide suprême Ali Shamkhani a été blessé et transporté à l’hôpital dans un état critique.
- Des rapports non confirmés évoquent l’assassinat de Mohammad Mehdi Tehrangi, président de l’université Azad et commandant du siège Khatam al-Anbiya.
- Le chef d’état-major Mohammad Bagheri resterait en salle d’opération, indemne.
- Le site de centrifugation d’Ahmadi Roshan à Natanz a été ciblé.
- Des quartiers résidentiels de l’est de Téhéran ont été frappés par des explosions.
- De la fumée s’élève au-dessus du quartier général des Gardiens de la Révolution.
- Des attaques auraient aussi visé Natanz, Khondab et Khorram Abad, selon la télévision iranienne.
Des explosions ont été entendues dans plusieurs provinces, y compris Kermanshah et Lorestan. Le bruit des frappes s’est mêlé à celui des systèmes de défense antiaérienne dans la capitale.
Le New York Times cite un responsable iranien qui confirme que le quartier Shahed Mahlati, où résident de hauts responsables militaires, a été visé avec la destruction de trois immeubles résidentiels. L’agence Nour News a également rapporté des explosions violentes dans le nord-est de Téhéran.
Le correspondant d’Al Jazeera Omar Hawash a fait état de six puissantes explosions dans différentes zones de la ville, notamment à l’est, où se trouvent des sites militaires et du ministère de la Défense, et au sud-ouest, où sont basés les Gardiens de la Révolution.
Mesures de sécurité et fermeture des aéroports
Le service des relations publiques de l’aéroport Imam Khomeini de Téhéran a annoncé la suspension de tous les vols. La chaîne 12 israélienne a précisé que les vols civils en provenance de Tel-Aviv ont été redirigés vers l’aéroport de Larnaca à Chypre.
Un responsable gouvernemental irakien a indiqué la fermeture complète de l’espace aérien irakien à tout trafic.