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Les négociations avec le gouvernement n’ont pas suffi à apaiser la colère des taxis et des VTC. Ce mardi, les syndicats de ces chauffeurs lancent de nouvelles actions à l’échelle nationale, chacune avec ses propres revendications.
Mobilisation des syndicats
Les syndicats représentant les conducteurs de véhicules de tourisme, tels qu’Uber, Bolt ou Heetch, organisent des rassemblements dans plusieurs grandes villes, notamment à Paris, Lyon, Nice, Montpellier, Nantes et Bordeaux. Les taxis, quant à eux, ont commencé à se diriger vers la capitale lundi soir, avec un rassemblement prévu à 15 heures devant le ministère de l’Économie à Bercy.
Actions à venir
Cette journée de mobilisation ne sera pas isolée. Des actions sont également programmées pour mercredi matin autour des aéroports parisiens de Roissy et d’Orly. Les taxis, mécontents des négociations autour du transport des patients, avaient déjà annoncé une importante mobilisation pour le 11 juin, date d’une réunion cruciale au ministère de la Santé.
Réactions du gouvernement
Le gouvernement reste confiant quant à sa réforme, affirmant que « sa théorie fonctionne » et que « les taxis sont sauvés ». Dominique Buisson, secrétaire de la Fédération nationale des taxis (FNDT), a réagi en exprimant son scepticisme sur les promesses du Premier ministre François Bayrou, qui devait réexaminer le projet de convention sur la rémunération du transport des malades.
Revendications des VTC
Les VTC, également en colère, ont des demandes distinctes, notamment un moratoire sur le nombre de conducteurs. Selon les syndicats, la saturation du marché rend difficile la rentabilité des chauffeurs. Ils réclament également une augmentation de la grille tarifaire. Une réunion avec les plateformes est prévue pour le 26 juin, et il reste à voir si cela apaisera les tensions.
Les enjeux financiers
Le nouveau système de tarification, qui entre en vigueur le 1er octobre, stipule une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, suivie d’un tarif kilométrique. Ce dispositif vise à réduire les retours à vide ainsi que les temps d’attente, tout en maîtrisant les dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés, marquant une augmentation de 45 % depuis 2019.