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La ville de Munich a été le théâtre de scènes de tension samedi soir, alors que la finale de la Ligue des champions opposant le Paris Saint-Germain à l’Inter Milan s’y déroulait. Des affrontements entre supporters des deux clubs ont été signalés dans les transports en commun, notamment dans le métro, où une vidéo montre des moments de confrontation entre fans. La police locale est intervenue à la station « Université » pour des altercations physiques, et a utilisé du gaz lacrymogène pour disperser la foule.
Un contexte de forte affluence et de rivalité exacerbée
En raison de l’importance de l’événement, la ville bavaroise accueillait plusieurs milliers de supporters dès l’après-midi. La mise en place de fan-zones séparées pour le PSG et l’Inter avait pour objectif d’éviter les incidents, mais la tension n’a pas été évitée. Les flux de supporters ayant commencé à converger vers le stade de l’Allianz Arena en fin d’après-midi ont provoqué des attroupements, notamment dans le métro, perturbant le trafic sur plusieurs lignes, dont la U3 et la U6.
Les autorités mobilisées face à la violence
Les forces de l’ordre ont dû faire face à une aggravation de la situation, avec des interventions pour maîtriser les brawls qui se concentraient principalement dans les transports en commun. La police de Munich a confirmé l’usage de gaz lacrymogène dans le but de disperser les supporters en colère. Une enquête est en cours pour faire la lumière sur les circonstances précises de ces incidents.
Une finale sous haute tension
Côté sportif, le match, prévu à 21 heures à l’Allianz Arena, a rassemblé une foule considérable, mais la présence de supporters antagonistes a assombri l’ambiance. Dans ce contexte, la ville se trouve sous surveillance particulière, cherchant à assurer la sécurité de tous dans un contexte de rivalité exacerbée et de tensions accumulées au cours des dernières heures.
Ce nouvel épisode de violences montre l’importance pour les organisateurs et les autorités de renforcer la sécurité lors de grands événements sportifs, afin d’éviter que l’engouement ne se transforme en crise.