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Le nom de l’acteur égyptien Youssef Fawzi s’est retrouvé en tête des recherches sur internet et sur les réseaux sociaux ces dernières heures. Cette attention est due à son apparition récente dans une interview vidéo, où il est visiblement affecté par la progression de la maladie de Parkinson qui le tient éloigné des plateaux depuis 2016.
Cette rencontre, qui a ravivé l’attention sur ses difficultés, a révélé une nette détérioration de son état de santé. Fawzi présentait de fortes tremblements aux mains, s’exprimait avec difficulté et semblait marqué par la fatigue et le poids de l’âge. Ce tableau a suscité une large vague d’empathie de la part de ses admirateurs, qui ont salué sa longue carrière artistique et ses rôles emblématiques empreints de sobriété.
De la fiction à la réalité
Dans un moment poignant, l’acteur de 80 ans a partagé son parcours avec la maladie. Il a rappelé avoir incarné un personnage atteint de Parkinson dans la série télévisée « Opéra Aida » en 2000, sans imaginer que ce rôle préfigurerait son propre combat futur.
Il a expliqué que les médicaments qu’il prend atténuent les symptômes, mais lui causent également une grande fatigue, le contraignant à de longues heures de sommeil. Malgré la dégradation de sa santé, Fawzi accepte son état et préfère rester paisiblement chez lui, suivant les conseils des médecins qui l’encouragent à profiter des moments de bien-être qu’il lui reste.
Une isolement choisi et une reconnaissance envers ses proches
Fawzi se contente désormais de suivre la fiction à la télévision et exprime sa gratitude envers ses collègues du milieu artistique, qui maintiennent le contact avec lui. Il considère ces relations comme des complicités authentiques au cours de sa carrière, dont il est très fier.
Dans une déclaration marquante, il a suggéré que l’acteur égyptien Amir Karara pourrait jouer son rôle si un projet dramatique racontant sa vie voyait le jour. Il le décrit comme un « acteur talentueux et jovial » avec qui il a déjà travaillé.
Lors d’une précédente interview avec le journaliste Amr El Leithy, Fawzi avait exprimé son souhait de pouvoir à nouveau accomplir la prière de l’aube régulièrement. Il a confié que la maladie affecte désormais sa mémoire et sa concentration pendant la prière, une difficulté qu’il n’avait jamais connue auparavant. Il a aussi précisé que, dans ses phases avancées, la maladie de Parkinson peut évoluer vers un Alzheimer, complexifiant davantage son état.
Le déclic de la retraite en 2016
Youssef Fawzi a également évoqué le moment précis où il a décidé de se retirer de la scène artistique. Lors du tournage d’une scène de la série « Oustaz wa Ra’is Qism » en 2016, aux côtés de la star Adel Imam, il a remarqué une faiblesse anormale dans sa main et son bras. Cet épisode l’a poussé à consulter des spécialistes qui ont diagnostiqué la maladie.
Sensible à son état, il a choisi de s’éloigner du métier pour éviter d’embarrasser ses collègues et les réalisateurs qui pourraient être amenés à travailler avec lui.
Une carrière artistique riche et variée
Youssef Fawzi a noué une longue amitié professionnelle avec l’acteur Adel Imam, avec qui il a partagé plusieurs œuvres marquantes telles que :
- Antar chaille saïf
- Al-Ghoul (Le Troll)
- Hatta La Yatir al-Dukhan
- Hanfi Al-Abeh
- Bobos
Il s’est également distingué par des rôles forts dans des films comme :
- Al-Nimr Al-Aswad (Le Tigre Noir)
- Nisaa Khalfa Al-Qodban (Femmes Derrière les Barres)
- Laylat Al-Qabd ‘Ala Bakiza wa Zaghoul
- Al-Raqisa wa Al-Siyasi (La Danseuse et le Politicien)
- Ayyam Al-Sadat (Les Jours de Sadate)
Au tournant de l’an 2000, il a continué son parcours dans le cinéma et la télévision avec des œuvres telles que :
- Boushkaach
- Al-Limby 8 Giga
- Ghash Al-Zawgiya
- Mido Mashakel
Parmi ses rôles dramatiques les plus notables figurent :
- Opéra Aida
- Bidoun Dhikr Asmaa
- Wajh Al-Qamar
- Qasim Amin
- Fares Bela Jawad
- Al-Malik Farouk
Ses dernières apparitions remontent à 2015 dans les séries « Ard Al-Na’am » et « Oustaz wa Ra’is Qism ».