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Un cas de chikungunya importé a été observé en Martinique au mois de mars, a annoncé l’Agence régionale de santé (ARS) de l’île des Antilles, vendredi 4 avril. « Le patient, originaire de La Réunion, a séjourné en Martinique la deuxième quinzaine de mars et a présenté des symptômes évocateurs de la maladie », précise l’autorité sanitaire.
Situation épidémiologique à La Réunion
Une épidémie de chikungunya sévit actuellement sur l’île de La Réunion, où 6 000 cas ont été comptabilisés la semaine dernière. Le CHU de l’île de l’Océan indien a également activé vendredi le plan blanc, permettant de déprogrammer certaines opérations ou de rappeler des personnels en congés dans les hôpitaux pour faire face à l’afflux de malades.
Des mesures pour limiter la propagation du virus
L’ARS, Santé Publique France, la collectivité territoriale de Martinique et la municipalité concernée ont déployé des « mesures préventives nécessaires pour limiter la propagation du virus ». Ces actions incluent la recherche et la destruction des lieux de ponte des moustiques, ainsi que des traitements contre les moustiques adultes si nécessaire. La sensibilisation des habitants du quartier impacté fait également partie des priorités.
Comprendre le chikungunya
« Le chikungunya est une maladie virale transmise principalement par la piqûre de la femelle moustique du genre Aedes, notamment Aedes aegypti en Martinique », prévient l’ARS. Ce moustique est également vecteur de la dengue et du Zika. En Martinique, le nombre de cas de dengue a connu un rebond soudain à la fin du mois de mars. Quelque 160 nouveaux cas cliniques évocateurs ont été comptabilisés du 24 au 30 mars contre 45 la semaine précédente. Cependant, ces cas sont jugés « sporadiques » selon le dernier bulletin de Santé Publique France.
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