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Le gouvernement pakistanais veut interdire le parti d’Imran Khan
Islamabad, Pakistan – Le gouvernement pakistanais a annoncé son intention d’interdire le Pakistan Terheek-e-Insaf (PTI), le parti de l’ancien Premier Ministre Imran Khan, actuellement en prison.
Les raisons de l’interdiction
Le Ministre de l’Information Attaullah Tarar a déclaré lundi que la décision d’interdire le PTI était basée sur divers éléments, notamment l’incitation à des manifestations violentes l’année dernière et la divulgation d’informations classifiées. Le gouvernement a donc décidé de porter l’affaire devant la Cour Suprême.
Accusations et Conséquences
Tarar a également mentionné que des accusations de trahison seraient portées contre Khan et deux autres hauts responsables du parti, Arif Alvi et Qasim Suri. Une demande de révision de la décision de la Cour Suprême concernant l’attribution de sièges réservés au PTI sera également déposée.
Réaction du PTI
Sayed Zulfiqar Bukhari, un haut responsable du PTI, a qualifié la décision du gouvernement de « panique totale », soulignant que malgré les tentatives pour les arrêter, les tribunaux avaient jugé illégales leurs actions.
Suite des Événements
La semaine précédente, la Cour Suprême avait reconnu le PTI en tant que parti politique, confirmant ainsi son droit légal de présenter des candidats aux élections, malgré l’interdiction d’utiliser son symbole de parti, la batte de cricket.
Contexte et Développements Récents
Imran Khan, devenu Premier Ministre en août 2018, a été destitué de ses fonctions en avril 2022 suite à une motion de censure parlementaire. Depuis, il fait face à des problèmes judiciaires, notamment des accusations de divulgation d’informations classifiées. Bien que plusieurs décisions judiciaires récentes aient été en sa faveur, Khan reste en détention depuis août de l’année dernière.