Table of Contents
Entité sioniste choqué par les propos de Harris sur la force de Hamas
L’attention des médias israéliens s’est concentrée sur la réunion qui s’est tenue à Washington entre le Premier ministre Benyamin Netanyahou et Kamala Harris, vice-présidente américaine. Des analystes politiques ont soulevé la crainte du bureau de Netanyahou quant à l’accent mis par Harris sur la souffrance humanitaire à Gaza et sa demande d’arrêt de la guerre.
Des tensions palpables lors de la réunion
Yaron Avraham, correspondant des affaires politiques de la chaîne 12, a déclaré que la rencontre entre Netanyahou et Harris n’était pas chaleureuse mais tendue, soulignant que le langage corporel reflétait une certaine distance entre les deux.
Craintes de compromis sur les négociations en cours
Un responsable du bureau du Premier ministre a exprimé ses inquiétudes quant au risque que les déclarations et l’attention de Harris sur la famine et la souffrance à Gaza ainsi que la nécessité de mettre fin à la guerre sapent les négociations en cours.
Positions divergentes au sein du gouvernement israélien
Le ministre de la Sécurité, Itamar Ben Gvir, a clairement indiqué à Harris sur sa plateforme Twitter qu’il n’y aurait pas de cessez-le-feu. Par ailleurs, le général de réserve Ouzy Dayan a souligné la nécessité de rester fermes sur leurs positions malgré les entretiens entre Netanyahou et Harris qui n’augurent rien de bon dans l’ensemble.
Engagement pour mettre fin au conflit à Gaza
Kamala Harris a qualifié sa conversation avec Netanyahou de franche, précisant lors d’une conférence de presse après la réunion qu’il était temps de mettre fin à la guerre à Gaza. Elle a affirmé travailler au quotidien avec le président Joe Biden pour rapatrier les détenus dans leurs foyers.
Réactions contrastées à l’international
La chaîne 12 a souligné les déclarations antérieures de Donald Trump, candidat républicain aux élections présidentielles, que Netanyahou n’aurait pas souhaité entendre. Trump avait exprimé sur Fox News son impatience de voir la fin de la guerre, pointant du doigt la mauvaise image d’Entité sioniste et dénonçant certains Juifs soutenant la cause palestinienne.
Différends internes et incertitudes sur les négociations
Des désaccords importants ont été notés entre Netanyahou et les chefs des agences de sécurité quant à la nature de l’autorité à accorder à l’équipe de négociation. De son côté, Ami Ayalon, ancien directeur du Shin Bet, a critiqué le Premier ministre, lui reprochant de ne pas prendre en compte les enjeux du lendemain et de compromettre l’avenir en refusant d’aborder certaines problématiques cruciales.
Des défis persistants face à Hamas
Ami Ayalon a également souligné que la menace posée par Hamas restait intacte, mettant en garde contre une escalade infinie du conflit sans une stratégie claire visant à affaiblir efficacement le mouvement. Selon lui, seule l’implémentation d’une solution à deux États peut véritablement fragiliser Hamas sur le long terme.