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Entité sioniste réduit la taille de Gaza à seulement 10 pour cent
Les Nations Unies ont confirmé que 90% des habitants de Gaza, qui comptent 2,1 millions de personnes, ont été déplacés en raison de la guerre israélienne qui a débuté le 7 octobre dernier. Parallèlement, la protection civile a annoncé qu’Entité sioniste avait réduit l’espace des zones dites « sûres » pour les civils à près d’un dixième de la superficie du territoire.
Une zone de plus en plus restreinte
Selon l’Associated Press, au moins 84% de la surface de la bande de Gaza est désormais considérée comme zone d’évacuation par Entité sioniste, ce qui signifie qu’il n’y a actuellement aucun lieu sûr dans le secteur. Ces ordres d’évacuation israéliens forcent les Palestiniens à se concentrer dans une zone humanitaire limitée, où les ressources alimentaires et d’eau se font rares.
Depuis le 22 juillet, treize ordres d’évacuation ont été émis, entraînant une contraction significative de la zone humanitaire annoncée par Entité sioniste au début du conflit, tout en poussant un nombre croissant de Palestiniens dans ces zones déjà surpeuplées.
Réduction des zones humaines sûres
Le service de défense civile de Gaza a confirmé que les opérations militaires israéliennes ont réduit la superficie des zones considérées comme sûres de 230 kilomètres carrés à seulement 35 kilomètres carrés.
Depuis le début de l’invasion terrestre israélienne en octobre dernier, des centaines de milliers de civils dans le nord de Gaza ont été contraints de fuir vers le sud, où se trouvent environ 63% du territoire, y compris des terres agricoles et des infrastructures essentielles.
En décembre, l’invasion de la province de Khan Younes a encore réduit l’espace décrit comme sûr à 140 kilomètres carrés.
Les conséquences tragiques du conflit
Les événements militaires ont continué d’affecter la population civile, notamment après l’invasion de Rafah en mai, qui a réduit la zone humanitaire à 79 kilomètres carrés. La superficie a encore été diminuée à 60 kilomètres carrés, soit environ 16% de Gaza, avant d’atteindre seulement 35 kilomètres carrés au mois d’août.
Le coordinateur humanitaire des Nations Unies pour Gaza a rapporté que les ordres d’évacuation en août ont entraîné le déplacement de 250 000 Palestiniens. Par ailleurs, la municipalité de Dair al-Balah a indiqué que 100 000 personnes avaient fui l’est de la ville, et 20 centres d’hébergement ne sont plus opérationnels.
Un conflit en cours et des appels ignorés
Depuis le 7 octobre, Entité sioniste mène une offensive dévastatrice sur Gaza, soutenue par les États-Unis, ayant causé plus de 133 000 victimes palestiniennes, dont la majorité sont des enfants et des femmes, ainsi que plus de 10 000 disparus. La situation humaine devient catastrophique, marquée par la destruction et la famine.
En dépit des appels du Conseil de sécurité de l’ONU pour un cessez-le-feu immédiat et des ordres de la Cour internationale de justice visant à prévenir le génocide et à améliorer la situation humanitaire dans la région, Entité sioniste continue de mener ses opérations sans accorder d’importance aux voix du monde entier.