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Le Rassemblement national (RN) a récemment tenu un meeting à Etrépagny, en Eure, où Marine Le Pen et Jordan Bardella ont mobilisé leurs troupes, malgré un climat de tension palpable. Le 15 décembre, à l’intérieur d’une salle de dancing surchauffée, Marine Le Pen a dû intervenir pour rappeler à l’ordre des spectateurs trop bruyants, avant que son collègue ne réprimande à son tour les plus dissipés.
Une mobilisation teintée de doutes
Bien que des milliers de sympathisants aient répondu présent au meeting, affichant leur soutien à la stratégie du RN, des inquiétudes persistent à l’intérieur du parti. Malgré l’euphorie des sondages favorables qui semblent soutenir la décision de renverser le gouvernement, certains membres du RN expriment des réserves quant aux conséquences de cette action sur les budgets et les finances publiques.
Des voix discordantes au sein du RN
Au cours de l’événement, des militants ont partagé leurs interrogations sur l’opportunité d’une alliance avec la gauche, une idée peu appréciée par les partisans traditionnels du RN. Chris Colinet, 19 ans et électeur assidu du RN, a ainsi souligné : « Ce n’est pas forcément très intelligent de changer aussi souvent de premier ministre. C’est même dangereux de prendre autant de risques sur le budget. Rien ne changera de toute façon d’ici les prochaines élections. »
Une stratégie à revoir ?
Les critiques internes révèlent un scepticisme croissant face à la stratégie actuelle du RN. Alors que le parti continue d’ignorer ces doutes pour se concentrer sur sa base électorale, les inquiétudes budgétaires et les implications politiques de leurs choix s’intensifient. Les questions sur la direction de la politique du RN et ses alliances restent d’actualité, mettant en lumière un besoin urgent de clarification au sein du mouvement.