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Lors de sa première visite bilatérale à l’étranger, le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, a exprimé son soutien aux efforts de défense de la Pologne, soulignant les relations militaires solides entre les deux pays.
Un partenaire fidèle
Lors d’une conférence de presse avec son homologue polonais, Władysław Kosiniak-Kamysz, Hegseth a déclaré : « Il n’y a pas d’ami plus fidèle et pas d’adversaire plus coriace que le soldat polonais ». Il a souligné la coopération entre les forces américaines et polonaises dans des missions en Irak et en Afghanistan, et a partagé des réflexions sur sa propre expérience militaire.
Investissement dans la défense
Cette visite intervient alors que la Pologne s’engage à respecter les attentes de la deuxième administration Trump, en prévoyant de dépenser 4,7 % de son produit intérieur brut (PIB) pour la défense cette année. Cela place la Pologne parmi les pays de l’OTAN avec les plus hauts budgets militaires, occupant le cinquième rang dans l’alliance.
La présence militaire américaine
Hegseth a également déclaré que la Pologne est un « allié exemplaire » en Europe, investissant non seulement dans sa propre défense, mais aussi dans la sécurité collective du continent. Le ministre polonais de la Défense a convenu que « la liberté a besoin de force » et que cet engagement financier est essentiel.
Actuellement, plus de 10 000 soldats américains sont stationnés en Pologne. Hegseth a salué l’« interopérabilité » entre les forces polonaises et américaines grâce à l’acquisition par la Pologne de matériel militaire américain. Cependant, il a averti qu’il ne pouvait garantir la permanence de cette présence militaire à l’avenir, soulignant que les discussions avec la Russie pourraient influencer cette décision.
Questions sur l’Ukraine
Les déclarations de Hegseth soulignent également des différences de perspectives entre Washington et Varsovie. Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a affirmé que l’Ukraine et les États-Unis doivent « parler d’une seule voix » en matière de sécurité. Interrogé sur la possibilité de garantir qu’un accord défavorable ne serait pas imposé à l’Ukraine, Hegseth a répondu que ce n’était pas de son ressort, indiquant que le président Trump dirigeait les négociations.
En outre, Hegseth a rejeté l’idée d’une éventuelle adhésion de l’Ukraine à l’OTAN et a déclaré que le retour aux frontières d’avant l’annexion de la Crimée en 2014 serait irréaliste. Concernant le territoire ukrainien à la suite de l’invasion massive de février 2022, il a précisé que l’avenir des frontières reste incertain.