La Corée du Nord a procédé ce mercredi au lancement d’au moins un missile balistique, selon Séoul, le premier depuis l’investiture en juin du président sud-coréen Lee Jae-myung et à l’approche du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) à Gyeongju les 31 octobre et 1er novembre, où Donald Trump est attendu. Le projectile « non identifié » a été tiré en direction de l’est, selon l’état-major interarmées sud-coréen.
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À l’approche du sommet APEC, un tir nord‑coréen relance les tensions
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Selon l’état-major interarmées sud‑coréen, le projectile « non identifié » a été tiré en direction de l’est. Ce lancement survient à l’approche du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) dans la ville de Gyeongju les 31 octobre et 1er novembre, notamment en la présence de Donald Trump. Le président américain a déclaré qu’il espérait rencontrer le numéro un nord‑coréen Kim Jong Un, possiblement cette année, après trois sommets au cours de son premier mandat : en juin 2018 à Singapour, en février 2019 au Vietnam, puis en juin de cette même année à la frontière intercoréenne.
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Kim Jong Un s’est néanmoins dit prêt à reprendre contact avec Washington, affirmant même avoir de « bons souvenirs » de Donald Trump. Mais seulement si Washington renonce à l’idée de priver son pays de l’arme atomique. La Corée du Nord continue en parallèle de développer ses programmes militaires.
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Également en septembre, Kim Jong Un avait assisté à un test de moteur à combustible solide pour des missiles nucléaires longue portée. Il s’agissait du neuvième et dernier de ce programme, selon les médias officiels, laissant penser qu’un tir d’essai pourrait intervenir dans les prochains mois. Ce type d’armements est plus facile à déployer et à tirer par rapport à ceux fonctionnant avec du combustible liquide.
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La Corée du Nord a ensuite présenté en octobre son missile balistique intercontinental (ICBM) « le plus puissant » lors d’un défilé militaire à Pyongyang, à l’occasion du 80e anniversaire du parti unique. La portée de frappe du Hwasong-20 « ne connaît aucune limite », s’étaient alors félicitées les autorités nord-coréennes. Les programmes nucléaires et de missiles nord-coréens font l’objet de lourdes sanctions des Nations unies. Pyongyang les justifie par les menaces dont il se dit l’objet de la part des États-Unis et de leurs alliés, dont la Corée du Sud.
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Contexte et répercussions régionales
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Les programmes nucléaires et de missiles nord-coréens font l’objet de lourdes sanctions des Nations unies. Pyongyang les justifie par les menaces dont il se dit l’objet de la part des États-Unis et de leurs alliés, dont la Corée du Sud.
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Selon Le Monde, la Corée du Nord effectue des tirs de missiles balistiques après plusieurs mois d’accalmie.
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Les États-Unis ne parvenant pas à arracher à la Corée du Nord la moindre concession quant à un abandon de ses armes nucléaires.
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Dans ce contexte, les échanges restent sous surveillance des alliés et des institutions internationales, en attendant de possibles évolutions lors de prochains contacts diplomatiques.