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La Section d’Appel Pénale du Tribunal Supérieur de Justice d’Andalousie, Ceuta et Melilla (TSJA) a confirmé la condamnation à 12 ans de prison d’un homme reconnu coupable d’agression sexuelle continue sur sa nièce, âgée de 13 à 16 ans. Cette décision judiciaire met en lumière un dossier tragique d’abus sexuels perpétrés sur une longue période dans la région de Cordoue.
Une relation familiale exploitée pour commettre des agressions sexuelles
Le condamné, José M., oncle-grand-oncle de la victime, entretenait avec celle-ci une relation familiale très proche. Depuis l’âge de 13 ans, la jeune fille passait régulièrement ses week-ends et certains jours de la semaine chez lui, ses parents vivant à Cordoue afin de faciliter ses déplacements à l’école et ses sorties avec des amies. Cette proximité familiale a permis à José M. de profiter de sa position de confiance pour abuser de la mineure.
La famille était habituée à fréquenter la maison de José M., avec qui la victime avait des liens étroits, au point que ce dernier lui versait de l’argent et lui achetait des cadeaux. Profitant de cette complicité, il a commencé à commettre des attouchements répétés, tantôt par-dessus, tantôt sous les vêtements de la jeune fille, dans différentes pièces de la maison, notamment sur le lit et le canapé du salon.
Ces agressions ont duré plusieurs années, de ses 13 à 16 ans, avec une intensité croissante et une fréquence régulière, bien que le nombre exact d’actes n’ait pu être déterminé.
Le dernier épisode d’agression sexuelle, le plus violent
Malgré une mise en garde de la victime à son agresseur — lui précisant qu’elle ne reviendrait plus chez lui s’il continuait —, un dernier incident a eu lieu le 20 octobre 2019 vers 14h30. La jeune fille, alors âgée de 16 ans, était assise sur le canapé lorsque José M. a tenté de poursuivre ses attouchements en lui saisissant les jambes.
Cette fois, la victime a repoussé violemment son oncle-grand-oncle qui est tombé au sol. En se relevant, il a réagi avec violence en immobilisant la jeune fille pour commettre un viol sur le canapé de la maison.
Conséquences psychologiques et scolaires
À la suite de ces agressions, la victime a dû bénéficier d’un suivi psychologique intensif. Elle souffre de troubles émotionnels, notamment une absence de réaction normale aux événements, une peur de sortir à l’extérieur, ainsi qu’une baisse significative de ses résultats scolaires. Ces difficultés témoignent de l’impact profond des agressions sexuelles répétées dont elle a été victime.
Une condamnation ferme et des mesures de protection sévères
Le TSJA a validé la condamnation initiale de José M. pour un délit continu d’agression sexuelle, tout en prenant en compte une circonstance atténuante liée aux délais de procédure. La peine prononcée inclut :
- 12 ans de prison ferme
- Inhabilitation absolue pour toute la durée de la peine
- Interdiction spéciale d’exercer tout métier ou fonction impliquant un contact avec des mineurs
- Interdiction d’approcher la victime ou son domicile, ainsi que tout contact avec elle
- Liberté surveillée pendant 15 ans après la peine de prison
- Indemnisation de la victime à hauteur de 20 000 euros