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Lors d’une conférence de presse tenue à Nice en périphérie de la Conférence de l’ONU sur les océans, le président français Emmanuel Macron a exprimé un souhait clair : éviter une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale. Tout en précisant qu’il ne l’excluait pas complètement, le chef de l’État a indiqué que son objectif était de maintenir le Parlement comme un agent de stabilité et d’action collective dans un contexte politique tendu.
Une volonté de stabilité malgré la menace de dissolution
Macron a affirmé que son vœu était « qu’il n’y ait pas d’autre dissolution », une déclaration qui intervient un an après la rupture politique causée par la dissolution précédente en juin 2024. Tout en assumant cette décision, il a reconnu qu’elle n’avait pas été comprise par la majorité des Français et qu’elle n’avait pas permis de clarifier la situation politique.
Une posture ferme face aux reproches
Face aux accusations d’immobilisme formulées par certains opposants ou observateurs, Emmanuel Macron a rejeté ces reproches, estimant que la responsabilité revenait aux formations politiques et au gouvernement de faire avancer le pays. « Dans toutes les démocraties, celles qui n’ont pas de majorité apprennent à coopérer pour bâtir des actions concrètes », a-t-il déclaré. Il a également insisté sur son propre engagement, assurant continuer d’agir « dans ses prérogatives » et de défendre ses causes priorities, telles que la protection des océans.
Les enjeux de la majorité et de l’action politique
Le président a exprimé son mécontentement face à la situation politique, insistant sur le fait que le pays ne devait pas « détricoter » ses axes majeurs, notamment l’écologie et l’économie. Il a profité de cette occasion pour mettre en avant le bilan de ses huit années à la tête de la France, soulignant ses efforts et ses actions dans différents dossiers.»
Une possible utilisation du pouvoir constitutionnel
Interpellé sur la possibilité de recourir à une nouvelle dissolution avant la fin de son mandat en 2027, Macron a expliqué que, bien que son souhait soit de ne pas agir ainsi, il restait juridiquement possible d’utiliser ce pouvoir « en cas d’approche irresponsable » de certaines formations politiques. « Mon but est que ce Parlement reflète l’état actuel du pays, pour avancer ensemble », a-t-il indiqué.