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Une attaque terroriste dévastatrice a secoué la capitale syrienne, Damas, ce dimanche, avec au moins 20 morts et plus de cinquante blessés selon le ministère syrien de l’Intérieur. L’attentat, le premier de cette ampleur depuis le renversement du régime par des forces islamistes en décembre, met en lumière la persistance des défis sécuritaires auxquels le pays est confronté.
Une attaque perpétrée par un commando suicide affilié à Daech
Selon les autorités syriennes, un kamikaze affilié au groupe jihadiste État islamique (Daech) s’est infiltré dans l’église Saint-Élie située dans le quartier de Dwelaa, à Damas. L’individu a ouvert le feu avant de faire exploser une ceinture explosive. Le ministère a précisé que la menace était directement liée à l’organisation terroriste Daech, ajoutant que l’assaillant est arrivé armé et a tenté d’être arrêté par les fidèles ou les forces de sécurité avant de déclencher sa charge.
Les secours ont rapidement évacué les victimes. Des débris, notamment de bois et des icônes religieuses, jonchaient le sol, témoignant de la violence de l’explosion. Plusieurs témoins ont raconté avoir entendu des coups de feu puis des explosions, et ont vu des morceaux de mobilier projetés dans la rue.
Réactions internationales et nationales
La communauté internationale a vivement condamné cet acte de terrorisme. La France a exprimé sa ferme condamnation, avec un communiqué du ministère des Affaires étrangères rappelant son soutien à une transition en Syrie qui permette aux Syriens de vivre en paix, indépendamment de leur confession. L’émissaire de l’ONU pour la Syrie a aussi appelé à une enquête approfondie, qualifiant l’attentat d’« odieux » et soulignant la nécessité de lutter contre le terrorisme dans la région.
Dans le contexte syrien, cette attaque souligne une fois de plus la fragilité de la sécurité dans un pays en proie à une guerre civile depuis plusieurs années. La campagne menée par Daech pour renforcer sa présence dans la région et perpétrer des attaques ciblées reste une préoccupation majeure pour toutes les autorités syriennes et leurs partenaires internationaux.
Une ville encore vulnérable face à la menace terroriste
Ce drame intervient après une période de relative calme, mais rappelle la persistance du risque terroriste à Damas et dans d’autres régions de la Syrie. La reconstruction et la stabilisation du pays semblent encore éloignées, alors que les groupes armés poursuivent leurs actions dans plusieurs secteurs. La population, profondément marquée par ces violences, continue d’espérer une paix durable et la fin des violences qui ravagent le pays depuis plus d’une décennie.