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Anne Hidalgo, actuelle maire socialiste de Paris, prépare une nouvelle étape majeure dans sa carrière en se portant candidate au poste de Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Cette annonce intervient alors qu’elle a récemment confirmé qu’elle ne briguerait pas un troisième mandat à la mairie de la capitale en 2026. Le poste de Haut-Commissaire, actuellement occupé par l’Italien Filippo Grandi, sera vacant à partir du 1er janvier.
Une candidature soutenue et un profil adapté
Le projet d’Anne Hidalgo de rejoindre l’ONU bénéficie déjà du soutien du président français Emmanuel Macron. Selon un proche collaborateur de la maire, le dialogue entre les deux responsables a été « très récent » et « plutôt positif ». Ce même interlocuteur souligne que ce rôle de Haut-Commissaire aux réfugiés « colle parfaitement » au profil de la candidate, qui jouit d’une forte notoriété dans deux domaines clés : la lutte contre le changement climatique et la gestion des migrations.
Un engagement historique en faveur des réfugiés
Anne Hidalgo s’est illustrée en 2015 lors de la crise des réfugiés syriens en France. Elle avait alors convaincu Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur à l’époque, d’ouvrir un centre d’accueil porte de la Chapelle à Paris. Cette initiative a permis d’héberger environ 25 000 migrants en 18 mois. Son entourage rappelle qu’elle a su « bousculer le système » et « forcer l’État à agir » dans une période critique.
Une nomination teintée d’une dimension personnelle et diplomatique
La candidature d’Anne Hidalgo au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés est également marquée par son histoire familiale. Née en Espagne, elle est la fille de parents ayant fui le franquisme, ce qui confère une dimension personnelle forte à son engagement en faveur des réfugiés. Pour obtenir cette nomination, le soutien du président Emmanuel Macron sera déterminant. Selon son entourage, « les Jeux Olympiques ont tourné la page de leur mauvaise relation », ce qui pourrait faciliter cette candidature, perçue également comme une « victoire diplomatique pour la France ».